December 23, 2010

Sunday 19 December,

Fight against fake drugs

According to the think tank International Policy Network (IPN), about 700,000 people suffering from malaria and tuberculosis, die every year around the world because of fake drugs. In fact, 10 to 15% of all drugs are considered fake, but this estimate may reach 50% in some parts of Africa, the dilution causing some drugs to lose their efficiency.


A new scheme will target diseases like malaria and combat the rise in fake medicines by verifying the authenticity of medicines has been developed in Nigeria and Ghana. The project involves sending the code of the medicine from a mobile phone to a specific free number; then the person receives a message indicating whether the medication is genuine or not. Currently, more than 500,000 bottles of medicines and pills packets are differentiated with a unique code.

The project is supported by governments and drug companies who pledged to communicate in pharmacies, surgeries, hospitals and community centres. It is very important that it should work in Africa where about 80% of medicines are generic.

This system is only possible if one has a phone, as this now ubiquitous technology has beenchosen to check the drugs. It is therefore possible for Nigerians and Ghanaians who do not have one, to ask friends or family. In addition, every box, package or bottle of medicine has a unique code to scratch that can be used only once.

If the project works and is successful, this system will be extended to cover more than 6 million medicines in the next 12 months.



Dimanche 19 décembre,

Le combat contre les faux médicaments

Environ 700.000 personnes meurent tous les ans à cause du paludisme et de la tuberculose dans le monde à cause de faux médicaments, d'après l’organisation International Policy Network. En effet, environ 10 à 15% des médicaments sont considérés comme faux, mais dans certaines parties d'Afrique, cette estimation peut atteindre 50%. La dilution de certains médicaments développerait des résistances nouvelles aux traitements.


Le gouvernement veut enrayer les maladies comme le paludisme et combattre l'augmentation du nombre de faux médicament. Un nouveau système pour vérifier leur authenticité a été testé au Nigeria et au Ghana. Le projet consiste à envoyer d'un téléphone portable le code du médicament vers un numéro spécifique et gratuit. La personne reçoit ensuite un message lui indiquant si le remède est authentique ou non. Pour le moment, plus de 500.000 flacons de médicaments et de paquets de pilules sont différenciés avec un code unique.

Le projet est soutenu par le gouvernement et les compagnies pharmaceutiques qui se sont engagées à participer à une campagne d'information dans les pharmacies, hôpitaux et centres communautaires. Il est très important que le projet donne des résultats positifs en l'Afrique où environ 80% des médicaments sont génériques.

Ce système n'est possible que si l'on possède un téléphone, c'est cette technologie moderne, aujourd'hui omniprésente, qui a été choisie pour servir à la vérification des médicaments. Il est donc possible pour les Nigérians et Ghanéens qui n'en n'ont pas, de demander aux amis ou à la famille de vérifier pour eux. De plus, chaque boîte, paquet ou flacon de médicament a un unique code à gratter qui ne peut être utilisé qu'une seule fois.

Si le projet est couronné de succès, ce système sera étendu afin de couvrir plus de 6 millions de médicaments dans les 12 prochains mois.



Lucie



Source : http://www.bbc.co.uk/news/technology-11983655

December 14, 2010

Thursday 2 December


The AIDS war is not over


On the occasion of the International Day against AIDs, the National Population Commision (NPC) and the National Agency for the Control of AIDs (NACA) disclosed the first results of their survey of the populations who are the most exposed to the virus in seven chosen Nigerian areas.


During the annual Evaluation of Community Response to HIV/AIDs which occurred last Tuesday in Abuja, the organizations revealed that by the end of 2010, three million Nigerians are living with acquired immunodeficiency syndrome - that is 4.6% of the population.


Despite this sizeable rate, the results are reassuring and show that the spread of AIDs within the country has evened out since 2008. In 2001, the number of carriers of the disease in Nigeria reached 5.8% and then decreased steadily until 2008, according to an expert’s report conducted over a period of seven years.


This stabilization of the spread of the virus mainly results from the prevention campaigns staged by the government and NGOs over the past few years. They prompted more people to really grow aware of AIDs effects and use condoms in order to have safe sex, which has enabled to contain the virus.


A complementary field study is currently taking place in Akwa Ibom, Benue, Lagos, Enugu, Adamowa, Kaduna and on the Federal Capital Territory (FCT), with the Department for International Development’s support. It has a budget of 32.5 million nairas (about £147,000 – $233,000) and is financed by the World Bank.



Jeudi 2 décembre


La guerre contre le SIDA n’est pas finie


À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, la Commission nationale de la population (NPC) et l’Agence nationale pour la lutte contre le SIDA (NACA) ont rendu public les premiers résultats de leur enquête visant à recenser les populations les plus exposées au virus à partir de sept zones déterminées.


Lors de l’Évaluation annuelle de la Campagne communautaire contre le VIH/SIDA qui s’est tenue à Abuja mardi dernier, les organismes ont révélé que fin 2010, trois millions de Nigérians vivent avec le syndrome d’immunodéficience acquise, soit 4,6 % de la population.


Malgré ce taux conséquent, les résultats sont rassurants et montrent que la propagation du SIDA au sein du pays est enrayée. En effet, en 2001, le nombre de porteurs de la maladie au Nigeria s’élevait à 5,8 %, chiffre qui n’a cessé de décroître jusqu’en 2008 d’après une enquête menée sur une période de sept ans.


Cette stabilisation de la diffusion du virus est en partie due aux campagnes d’information et de prévention lancées par le gouvernement et diverses organisations non gouvernementales depuis quelques années. Elles ont contribué à une prise de conscience réelle du risque par un plus grand nombre de gens, mais aussi à l’utilisation plus régulière de préservatifs, ce qui a permis de contenir la maladie.


Une étude de terrain complémentaire se déroule actuellement dans les villes d’Akwa Ibom, Benue, Lagos, Enugu, Adamowa, Kaduna, ainsi que sur le Territoire Fédéral de la Capitale, avec le soutien du Département du développement international. Elle dispose d’un budget de 35,2 millions de nairas (l’équivalent de 176.000 €) et est financée par la Banque Mondiale.



Valentine



Source

December 12, 2010

Saturday 11 December


Theft of election material


New voter registration equipments, which were supposed to avoid fraud for the presidential elections of 2011, were stolen during a heist shortly after they arrived on Wednesday 8, at Nigeria's main international airport Murtala Muhammed near Lagos.

The equipment was supposed to be used to register 70 million citizens before the next presidential election to avoid a repeat of the last elections when fictitious and dead people were listed on electoral roll.

The theft is rumored to be linked to poll rigging but the independent national electoral commission claims that it will not affect the forthcoming vote. “There are adequate safety features to forestall any nefarious use of the stolen items; as such, the integrity of the electoral processes would not be compromised”.

Following the theft, doubts were expressed about the safety of Lagos airport. It is not the first time that an incident has taken place. Last December Umar Farouk Abdulmutallab had managed to fly to Detroit with explosives hidden under his clothes. Therefore the presidency decided to call the Minister of Aviation and the managing director of the federal airports authority over the security situation at airports.

According to local press, sixteen of the twenty machines might have been recovered.

Samedi 11 décembre


Vol de matériel électoral


Le nouvel équipement d'enregistrement des électeurs qui devait éviter la fraude lors des prochaines élections présidentielles de 2011 a été volé lors d'un hold-up dans l'aéroport Murtala Muhammed de Lagos, peu après son arrivée le mercredi 8 décembre dernier.

Le matériel devait permettre à 70 million de Nigérians de s'inscrire pour les prochaines élections présidentielles afin de ne pas répéter les erreurs du passé quand des personnes mortes ou fictives avait été inscrites sur les listes électorales.

La disparition des machines a été interprétée par certains comme une volonté de truquer les scrutins. Mais la commission électorale nationale indépendante soutient que le vol n'aura pas d'effet sur les résultats des prochaines élections : « des systèmes de sécurité adéquates ont été mis en place afin prévenir toute utilisation frauduleuse des objets volés; l'intégrité du processus électoral ne devrait pas être compromise ».

Suite au vol, des doutes ont été émis quant à la sécurité de l'aéroport de Lagos. Ce n'est pas la première fois qu'un incident a lieu. En effet, en décembre dernier Umar Farouk Abdulmutallab avait réussi à monter à bord d'un avion pour Détroit avec des explosifs cachés sous ses vêtements. C'est pourquoi la présidence a décidé de convoquer le ministre de l'aviation et le directeur général de l'autorité fédérale des aéroports sur la situation de sécurité de ces derniers.

Selon la presse locale, seize des vingt machines auraient été récupérées.


Laure

Source 1

Source 2


November 30, 2010

Tuesday 23 November

Tension is building up in the upcoming presidential election

Competition for the presidential election due to be held in January 2011 could be fierce.

Former Vice-President Atiku Abubakar may well be the new candidate of the dominant PDP (People's Democratic Party) likely to compete with Goodluck Jonathan, the current president.

Shehu Garba, the spokesman for Mr Abubakar, has also said that he had "excellent chances" to represent the PDP.

A group of northern Nigerian politicians met to choose a candidate and Abubakar defeated three other contenders, including the military ruler, Ibrahim Babangida.

According to Garba, Ababakar is about to become the new president of Nigeria, after a campaign that, he said, had a broad national apeal.
The People's Democratic Party remains divided between a Muslim North (Abubakar) and a Christian South (Jonathan), Garba remains convinced that the future president must come from the northern part of the country.



Mardi 23 novembre

La prochaine élection présidentielle s'annonce serrée

La présidentielle de janvier 2011 promet d'être intéressante. En effet, l'ancien vice-président, Atiku Abubakar, pourrait bien être le nouveau candidat du PDP (Parti Démocratique Populaire) majoritaire. Il sera en concurrence avec Goodluck Jonathan, l'actuel président.

Le porte parole de M. Abubakar, Shehu Garba, a déclaré qu'il avait "d'excellentes chances" de représenter le PDP.
Les dirigeants nordistes du parti se sont réunis pour choisir leur futur candidat, et Abubakar a battu trois autres prétendants, dont l’ex président, le militaire Ibrahim Babangida.

D'après Garba, Abubakar deviendra le nouveau président du Nigeria grâce à une campagne qu'il estime avoir soulevé l'enthousiasme dans tout le pays.

Le Parti Démocratique Populaire reste divisé entre les musulmans du Nord (avec Abubakar) et les chrétiens du Sud (avec Jonathan) et Garba reste convaincu que le futur président doit venir du Nord du pays.


Lucie


Source :
http://www.voanews.com/english/news/africa/Abubakar-Emerges-as-Challenger-to-Nigerian-President-Jonathan-110002629.html

November 21, 2010

Saturday 20 November

Delta hostages freed


The seven foreigners, who had been abducted by the Movement for the Emancipation of the Niger Delta (MEND) on Monday, November 8 at a London Afren PLC Nigeria's oil rig, were released last Thursday with twelve other Nigerian hostages, thanks to the army’s intervention.

It's unknown whether any militants were killed, nor where the operation occurred but there were no casualties within the hostage group. Indeed, for the first time Nigerian military worked in cooperation with local contacts in order to gather intelligence about the militants. France and Canada thanked them for freeing the hostages.

Last year, MEND had succeeded to reduce the country's oil production, which had caused an increase in global oil prices. Therefore the government was agreed on a ceasefire with the militants in exchange for job trainings and money. But the new attacks on Niger Delta's oil rigs by MEND ended this truce.

MEND claims to be fighting for a fairer distribution of oil wealth among Nigerian population. However, militants use the money of ransoms and oil theft for their own benefits.



Samedi 20 novembre

Otages libérés dans le Delta

Les sept otages étrangers qui avaient été enlevés par le Mouvement pour l'Émancipation du Delta du Niger le lundi 8 novembre sur la plate forme pétrolière de London Afren PLC, ont été libérés jeudi dernier avec douze autres otages nigérians grâce à l'intervention de l’armée.

Les lieux et le déroulement exacts des opérations liées à leur libération demeurent inconnus, mais aucun blessé n'a été signalé au sein du groupe d'otages. L'armée nigériane a pour la première fois coopéré avec des contacts locaux pour préparer l’opération. La France et la Canada l'ont remerciée d'avoir libéré les détenus.

L'année précédente le MEND était parvenu à réduire la production de pétrole du pays, ce qui avait causé une hausse des prix mondiale. Le gouvernement avait donc convenu un cessez-le-feu avec les militants en échange de formations professionnelles et d'argent. Mais les nouvelles attaques des plateformes pétrolières du delta du Niger ont mis fin à cette trêve.

Le MEND dit se battre pour une répartition plus équitable de la richesse pétrolière parmi la population Nigériane. Cependant, les militants utilisent l'argent des rançons et du vol de pétrole pour leur propre bénéfice.

Laure

Source



November 20, 2010

Thursday 11 November


Hostage taking of five foreigners at a Nigeria oil rig


Last Monday, the Movement for the Emancipation of the Niger Delta (MEND) took five foreigners hostage at an Afren oil rig which was about to start infill drilling operations on the High Island VII jackup platform.

The attack occurred early in the morning at the Okoro field near Akwa Ibon. Gunmen shot two Indonesians and abducted five other Afren crew members who are said to be two Americans, two French and one Canadian, according to security and company sources.

The reasons for their presence there are still unknown, but the United States has nevertheless asked for the prompt release of all the hostages.

Three French had already been seized in September and Nigerian criminal gangs are used to calling for ransoms after claiming for better distributions of the country’s oil wealth; the hostages are then generally quickly freed.



Jeudi 11 novembre

Prise d'otage de cinq étrangers sur une plate-forme pétrolière au Nigeria


Lundi dernier, le Mouvement pour l’Émancipation du Delta du Niger (MEND) a pris en otage cinq étrangers sur la plate-forme pétrolière High Island VII du groupe Afren qui s’apprêtait à être mise en service.

L’attaque a eu lieu tôt le matin sur le champ d’Okoro, près d’Akwa Ibom. Des hommes armés ont tiré sur deux Indonésiens et enlevé cinq autres employés d’Afren ; il s’agirait de deux Américains, deux Français et un Canadien selon les sources de la sécurité et de la compagnie.

Les raisons de leur présence là-bas demeurent inconnues, mais les Etats-Unis ont néanmoins demandé la libération immédiate de tous les otages.

Trois Français avaient déjà été kidnappés en septembre et les gangs nigérians sont connus pour réclamer des rançons après avoir revendiqué une meilleure redistribution des richesses pétrolières du pays. Les détenus sont alors généralement rapidement relâchés.


Valentine


Source

Wenesday 3 November


Nigeria independence celebrations

marred by blasts


On Monday 1 November, during the celebration of the 50th anniversary of Nigeria's independence, at least eight people were killed, including a police officer, by explosions in capital city Abuja.

Two blasts outside the justice ministry were caused by car bombs.

Friday morning, the militant group Mend (Movement for the Emancipation of the Niger Delta) had threatened to target the festivities in an e-mail. In the message, the group which is demanding a fairer distribution of the country's oil revenues said there was "nothing worth celebrating after 50 years of failure".

The two bombs went off about five minutes apart, so there were more casualties at the second explosion because the first explosion drew crowds to the scene. This tragic event was called a "wicked act of desperation by criminals and murderers" by President Goodluck Jonathan.



Les célébrations de l'indépendance du Nigeria marquées par des attentats


Lundi 1er Novembre, pendant la célébration du 50è anniversaire de l'indépendance du Nigeria, au moins huit personnes ont été tuées, dont un officier de police, par des explosions à Abuja, la capitale du Nigeria. Deux explosions devant le ministère de la justice ont été causées par des voitures piégées.

Vendredi matin, le Mend (Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger) a menacé de s'en prendre aux festivités dans un mail. Dans le message, le groupe qui réclame une répartition plus équitable des revenus pétroliers du pays, dit "il n'y a rien à célébrer après 50 ans d'échec".

Les deux bombes ont explosé à cinq minutes d'intervalle, la seconde ayant été d'autant plus meurtrière que la foule avait accouru sur les lieux du premier attentat.

Le président Goodluck Jonathan a qualifié ce tragique événement "d’acte ignoble et désespéré commis par des criminels et des assassins."


Lucie




November 18, 2010

Friday 22 Octobrer


The woman who fought back


The high court of Sokoto state has been compelled to dismiss the complaint of Zainab Isa Mayana, forced by her father to marry Senator Sahabi Ya'u in one of the northern states of the country where islam is dominant. The court can't deal with a matrimonial islamic case.

Fortunately for the young woman, most Muslims in northern Nigeria are against forced marriages and they supported her for this case. They find her "courageous" to fight against her father and the senator, for her rights as woman.

Finally she will bring the case to the islamic court which is the most competent to conduct the trial. As her lawyer said, Zainab Isa Mayana will not give up until she can be married with the man of her choice and enjoy her freedom.

Vendredi 22 octobre

Le combat d'une femme


Le tribunal de grande instance de l'état de Sokoto s'est vu obligé de rejeter la plainte de Zainab Isa Mayana, forcée par son père au mariage avec le sénateur Sahabi Ya'u dans le nord du pays sous régime islamique. En effet, cette instance ne peut juger d'une affaire matrimoniale islamique.


Cependant, un nombre important des musulmans du nord opposés au mariage forcé ont pris le parti de la jeune femme. Ils trouvent courageux de sa part de se battre contre son père et le sénateur pour ses droits en tant que femme.


Finalement elle a décidé de porter l'affaire devant un tribunal islamique, seul compétent pour instruire le procès. Comme le dit son avocat, Zainab Isa Mayana va continuer à se battre pour pouvoir se marier avec l'homme de son choix, ainsi que pour sa liberté.

Laure

Source

February 17, 2010

Tuesday 20 January

Europe's largest oil company will sell 5 billion dollars of Nigerian assets

Royal Dutch Shell, the biggest oil company in Europe plans to sell oil fields in Nigeria.
The value of this oil fields could reach a peak of 5 billion dollars. According to the Sunday Times, the auction organized by the company takes place as the government of Nigeria gets ready to impose more severe conditions for the foreign operators.
However the production was hindered by the insecurity in the oil region of the Delta due to government funding shortfalls and an uncertain regulatory environment.
Some Chinese oil company are interested in the sale of the oil assets of Royal Dutch Shell.
The European company is going to contribute in the next two decades to a project of development of the Iraqi oil.
The cost of this project will amounts to ten billion dollars.
My point of view:
To my mind, Royal Dutch Shell took the right decision.
Nigeria plans to get tougher than in the past with foreign operators.
In addition terrorists have made the oil region very dangerous.
Yet, oil is one of the most coveted resources and RD's decision must have been difficult to take although it is a pragmatic one.

Mardi 20 Janvier

Royal Dutch Shell va vendre des gisements pétroliers d'une valeur de 5 milliards de dollars

La plus grande compagnie pétrolière d'Europe planifie une vente de certains gisements pétroliers situés au Nigeria. Ces sites pourraient atteindre une valeur de 5 milliards de dollars.
Selon le Sunday Times, la vente aux enchères organisée par la compagnie intervient au moment où le gouvernement du Nigeria se prépare à imposer des conditions plus sévères pour les compagnies étrangères.
La production a été entravée par l'insécurité de la région pétrolière du Delta en relation directe avec le manque de fonds gouvernementaux et un environnement réglementaire incertain.
Cette compagnie va par la suite contribuer à un projet de développement du pétrole irakien. Le coût de ce projet s'élevant tout de même à des dizaines de milliards de dollars.

Mon point de vue:
La décision de Royal Dutch Shell  semble pragmatique.
D'une part, la région où se trouvent ces gisements pétroliers est peu sûre, d'autre part, le gouvernement du Nigeria prévoit de durcir les conditions d'exploitation.
Si cette entreprise n'avait pas pris cette décision, il y a fort à parier qu'elle aurait risqué de perdre sa mise.

Sacha
Thursday 17 December

British Protected Achebe

Mr. Achebe was born in British colonial Nigeria and the title of his latest book is the designation on his passport when he went out of his country for the first time, in 1957 to attend BBC Staff School in London.
You could read, “British Protected Person.”
For Mr. Achebe, it was a “rather arbitrary protection.”
In Nigeria, Mr. Achebe followed schools modeled on British public schools.
He read English novels and a lot of about the history of Africa .
His new book, “The Education of a British-Protected Child,” is his first work since he was paralyzed in 1990, due to a car accident in Nigeria.
Mr. Achebe also won the Man Booker International Prize.

In this book he talks about colonialism, identity, family, Mr. Achebe’s boyhood and his father, who was a Christian evangelist, about raising his daughters and protecting them from the racism in far too many children’s books, about Nigerian politics and about teaching his own writing.

Some book reviewers asked why he wrote in English, the oppressor’s language.
He explained that much of his country’s daily business is conducted in English.
In addition, 200 languages are spoken in Nigeria, English is the only way to reach a wide audience . He also argued that English was seen even by progressive politicians as a way to achieve a unified discourse.



Jeudi 17 décembre

L'enfance «protégée» de Chinua Achebe

L'écrivain Chinua Achebe, qui a entre autres remporté le Man Booker International Prize, est né lorsque le Nigeria n'était encore qu'une colonie britannique.
Le titre de sa dernière œuvre, L'éducation d'un enfant protégé, évoque la mention qui figurait sur son passeport lorsque il quitta son pays d'origine pour la première fois en 1957, afin de rejoindre le centre de formation de la BBC à Londres.
Sur son passeport était inscrit «British Protected Person» autrement dit personne protégée. Pour Mr Achebe, il s'agissait d'une «protection assez arbitraire»
Au Nigeria, il a suivi un enseignement modelé par la culture britannique.
Il a lu de nombreux ouvrages en anglais et plus particulièrement ceux évoquant l'histoire de l'Afrique.
Son nouveau livre est le premier depuis son accident de voiture en 1990 qui le laissa paralysé.

Dans son livre il évoque multiples sujets: le colonialisme, l'identité, la famille, son enfance avec son père chrétien évangéliste; la vie de ses filles qu'il s'efforce de protéger contre le racisme, la politique au Nigeria et pour finir l'enseignement de ses propres œuvres.

Quelques critiques s'interrogent sur les raisons qui l'ont poussé à écrire en anglais, la langue «de l'oppresseur»,
A cela, il répond que l'anglais est la langue des affaires, En outre, plus de 200 langues sont parlées au Nigeria et l'anglais est bien la seule qui permet de toucher un large public et aussi d'unifier le champs du discours.

Sacha
Friday 16 October

The ceasefire comes to an end in the Delta

Nigeria is one of the richest countries for natural resources and in particular oil but it is also a coveted territory.
The Movement for the Emancipation of the Niger Delta (Mend) , a terrorist organization, seeks to take control of the oil industry through violence. They claim to be fighting to improve living conditions of local population thanks to oil money. M.E.N.D. fund their actions with kidnapping, extortion and oil robbery. Based in The Niger Delta, they mainly act in an area that eludes government control. On 15th July, they declared sixty days of ceasefire, shortly after the liberation of Mr Okah, allegedly a gun trader.
The aim was to open talks with the government. Accordingly most M.E.N.D. commanders and thousands of militants have disarmed under the amnesty deal which was extented by a month, but peace talks did not follow.
Today, the organization declared the end of three months of ceasefire and decided to resume their activities.
Attacks on buildings and employees of oil industry have reduced oil production by a third in three years.
Nigeria hasn't done anything to settle the situation. They didn't find any agreement and the country remains in the same bad condition.





Vendredi 16 octobre

Reprise des hostilités dans le Delta

Une des régions les plus riches en ressources naturelles et plus particulièrement en pétrole, le Nigeria est un territoire très convoité.
Le Mouvement pour l'Emancipation du Delta du Niger (Mend) est une organisation terroriste qui cherche à contrôler le secteur du pétrole par la violence. Ils affirment lutter afin d'améliorer les conditions de vie de la population locale grâce à l'argent récolté, mais les financements de ces activités proviennent du vol du pétrole, d'extorsions et d'enlèvements. Cette organisation située dans le Delta du Niger agit sur une zone peu contrôlée par le gouvernement.
Le Mend, le 15 juillet dernier, a déclaré un cessez-le-feu pendant 60 jours juste après la sortie de prison de Mr Okah, un trafiquant d'armes connu des autorités, le but étant de de trouver un accord avec le gouvernement.
Une majeure partie des commandants et des milliers de militants ont été désarmés durant cette période. Ce cessez-le-feu a été prolongé d'un mois mais des négociations officielles n'ont pas été engagées.
Le Nigeria n'a trouvé aucun accord et la région est condamnée à rester dans la même situation problématique.
Aujourd'hui le MEND a déclaré qu'après 3 mois de paix, les attentats recommenceraient. Les attaques contre les installations pétrolières et leurs employés ont réduit de plus d'un tiers la production de pétrole du pays et les prix du pétrole ont augmenté de façon considérable.


Sacha

February 15, 2010

Clashes between Muslim and Christian communities

New corpses have been discovered in a village near the Nigerian city of Jos after clashes that began on Sunday and Wednesday were allayed with the imposition of a curfew of 24 hours which was later partially lifted.

The violence pitted the predominantly Christian Berom against other groups, mainly from the mostly Muslim Hausa minority.

Vice-President Goodluck Jonathan has placed the army in charge of Jos.
Violence has increased the sense of crisis in the country, while President Umaru Yar'Adua is in Saudi Arabia to receive medical treatment during two months.

Jos witnessed outbreaks of violence similar in 2001 and 2008.
The most populous African country is divided between a predominantly Muslim north and Christian south. Thousands have died in religious violence since 1999.

The Red Cross estimated that 18,000 people were forced from their homes in Jos. The homeless have found shelter in schools and military bases.


Affrontements entre communautés musulmanes et chrétiennes

Des cadavres ont été découverts dans un village proche de la ville de Jos

Des affrontements ont opposé la majorité chrétienne Bérom de la région à d'autres groupes, principalement la minorité musulmane Haoussa..

Les affrontements ont débuté dimanche et ont diminué d'intensité mercredi après l'imposition d'un couvre-feu de 24 heures qui a ensuite été partiellement levé.

Goodluck Jonathan, vice-président du Nigeria, a placé l'armée en charge de Jos La violence a accru le sentiment de crise dans le pays, alors que le président Umaru Yar'Adua, gravement malade, est actuellement en Arabie Saoudite pour recevoir un traitement médical pendant deux mois .

Jos a été le théâtre de flambées de violence similaires en 2001 et 2008.
Le pays le plus peuplé d'Afrique est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud chrétien. Des milliers sont morts dans ces guerres de religion depuis 1999.

La Croix-Rouge estime qu'environ 18.000 personnes ont été forcées de quitter leurs foyers à Jos Les sans-abri ont trouvé refuge dans les écoles et les bases militaires.


Théophile
source: http://www.ft.com/cms/s/0/02f83036-0793-11df-915f-00144feabdc0.html

A failed bomb attack raises new fears of terrorism

Saturday 2 January

LAGOS – the arrest of a young native of Nigeria for his attempt destroy a transatlantic airliner still highlighted the strong influence of the Islamic fundamentalism which is infiltrating in Africa.

While the government and the authorities of Nigeria considered the failed attack an isolated act, a series of recent attacks has shown a progression of Radical Islam.

The Nigerian government, while admitting that they have problems on their hands, insists on the fact that terrorism is alien to the country.
But the MEND, a notorious terrorist group financed by oil, questions their authority in the Niger Delta.

Northern Nigeria, home to a Muslim majority while the south of the country is mainly Christian, is "fertile ground" for international terrorism.

That's why in Nigeria today, the situation is really complicated.




Samedi 2 janvier

Un attentat déjoué repose la question du terrorisme


L'arrestation d'un jeune Nigérian qui avait tenté de faire sauter un avion de ligne transatlantique a encore souligné la forte emprise du fondamentalisme islamique sur l' Afrique.

Tandis que le gouvernement nigérian considère l'attentat manqué comme un acte isolé, une série d'attaques récentes sur des cibles nigérianes montre une progression de l'Islam radical.

Le gouvernement, tout en admettant qu'il a des problèmes à régler, insiste sur le fait que le terrorisme est étranger au pays alors que le MEND, un groupe terroriste très connu, financé par le pétrole exerce son autorité dans le delta du Niger,.

Le nord du pays est majoritairement musulman alors que le sud est chrétien et la situation du Nigeria est extrêmement compliquée.


Théophile Source:http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gcvt6rWQ3yybxS4jYR2hub_iJPUw