December 15, 2020

Ten soldiers killed in clash with ISIS

    Monday December 7, 2020; clashes erupted when a group of Nigerian soldiers stormed a camp of ISIS fighters in the village of alagarno in the Damboa district of Borno State, northeast of the country.

  

    According to several sources, the clash resulted in the death of 10 soldiers and allowed ISIS to take a Nigerian soldier hostage.

Two “security” sources agreed to testify about this clash. The first recapitulates the Nigerian forces losses in this fight: "We lost ten soldiers in the fighting and one was taken hostage by the terrorists". The second source provided more details: "It was an intense battle and the terrorists also suffered losses but they were able to dominate the soldiers", indicates the second source. The jihadists are reported to have seized four vehicles including a truck and an armored vehicle.

The two sources asked to remain anonymous to avoid possible reprisals.

Dix soldats tués dans un affrontement avec l’Etat Islamique

    Lundi 7 décembre 2020, dans le village d’Alagarno dans le district de Damboa dans l’Etat de Borno au nord-est du pays, des affrontements ont éclaté quand un groupe de soldats a attaqué un camp de combattants du groupe de l’Etat Islamique.

    D’après plusieurs sources, le bilan de cet affrontement aurait causé la mort de 10 soldats et aurait permis à l’Etat Islamique d’en prendre un en otage. 

Un témoin a rapporté : « Nous avons perdu dix soldats dans les combats et un a été pris en otage par les terroristes ». Selon un second témoin : « C'était une bataille intense et les terroristes ont aussi subi des pertes mais ils ont été en mesure de prendre le dessus. » Les djihadistes se seraient emparés de quatre véhicules dont un camion et un véhicule blindé. Les deux sources ont demandé à garder l'anonymat pour éviter d’éventuelles représailles.         

Léo                                        

 

Sources :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/12/09/nigeria-dix-soldats-tues-dans-des-affrontements-avec-des-djihadistes_6062696_3212.html

https://www.letemps.ch/monde/dix-soldats-tues-affrontements-djihadistes-nigeria

https://www.bbc.com/news/world-africa-14009284

December 11, 2020



Black-listed!



On December 7, Nigeria was added by the United-States to its blacklist for interfering with religious freedom.

Recently, Nigerian Shia communities have been harassed by the authorities and their pacific protest rallies are often, if not always, violently repressed.

These incidents have already been denounced by the Nigerian Catholic community, which sees it as a menace to religious freedom.



Consequently, the United-States decided to condemn Nigeria and add it to its notorious list. Secretary of State Mike Pompeo said: “The United-States support for religious freedom is unbreakable” before highlighting “These annual designations show that when religious freedom is attacked, we will act”.

If the country fails to change course, it could be sanctioned and American financial help withdrawn.





Le Nigeria sur la liste noire américaine



Le 7 décembre, le Nigéria a été ajouté par les États-Unis sur la liste noire des pays préoccupants en matière de liberté religieuse.

En effet, ces derniers temps les communautés chiites nigérianes sont persécutées par les autorités et leurs rassemblements de protestation pacifiques sont souvent réprimés dans le sang.

Ces comportements ont déjà été dénoncés par la communauté chrétienne locale qui y voyait un danger pour la liberté religieuse en général.



Les États-Unis ont donc pris la décision de condamner le Nigéria.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a déclaré : « Le soutien des États-Unis à la liberté de religion est inébranlable » avant de souligner « cette liste noire annuelle montre que quand la liberté religieuse est menacée, nous agissons. ».

Si le gouvernement ne change pas de cap, il pourrait se voir sanctionné et perdre les aides financières américaines.





Martin



Sources : https://www.bbc.com/pidgin/tori-55227381

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/12/08/washington-ajoute-le-nigeria-a-sa-liste-noire-pour-entrave-a-la-liberte-religieuse_6062597_3212.html

December 03, 2020

 



Nigeria suffers another deadly attack



Last Saturday A new attack caused 43 deaths in the village of Koshobe and other rural communities in the Jere local government area near Maiduguri, the capital of the conflict-hit Borno state.

In addition, about 15 women were also kidnapped. The killers on motorcycles tied up farmers before slitting their throat. The attack was not claimed but the authorities assume that this was probably carried out by Boko Haram.

This was the worst attack in the last months. President Muhammadu Buhari said that the entire country is injured and he promised to bring back security. This is not the first time that farmers have been attacked by terrorists as Boko Haram suspect them to collaborate with the military and because they are responsible for the arrest of one of their gunmen.





Le Nigéria frappé par une nouvelle attaque meurtrière



Samedi dernier, la région de Borno a subi une attaque meurtrière qui a causé 43 morts et au cours de laquelle 15 femmes enlevées.

Les assaillants qui étaient en moto ont ligoté les agriculteurs avant de les égorger. C’est l’attaque la plus meurtrière de ces derniers mois. Elle n’a pas été revendiquée, mais les autorités estiment qu’elle a été conduite par le groupe Boko Haram qui est très présent dans cette région.

Le président Muhammadu Buhari a dit que le pays entier était touché par ce massacre, il a aussi promis qu’il ramènerait la sécurité dans le pays.

Ce n’est pas la première fois que les fermiers sont attaqués par les terroristes car ceux-ci les soupçonnent de collaborer avec l’armée et qu’ils les tiennent pour responsables de l’arrestation d’un de leurs membres.



Maxime



Sources:

 https://www.aljazeera.com/news/2020/11/29/at-least-110-civilians-killed-in-gruesome-nigeria-massacre

https://www.bbc.com/news/world-africa-55120638

November 27, 2020







Retour au pays

Depuis quelques années un projet est né au Nigéria, celui de créer le musée The Emowaa qui retracera l’histoire de la ville de Bénin située dans l’État d’Edo. Pillée par les anglais en 1879, de nombreux objets de toutes sortes (statuettes, masques, bijoux en bronze ...) ont été volés et sont la propriété de musées occidentaux dont le British Museum qui en détient 900 pièces.

Ce dernier est le principal auteur de la donation au Nigéria. Certaines pièces seront rendues de manière définitive tandis que d’autres seront prêtées de façon temporaire.

L’architecte en charge du projet, David Adjaye, affirme que cela entrainera une véritable « renaissance de la culture africaine dans la région » et des fouilles qui dureront de quatre à cinq ans seront bientôt lancées dans la ville de Benin City.

Cette restitution n’a pas seulement vocation à reconstituer la ville de Bénin mais également un acte politique, réaffirmant l’indépendance du Nigéria.



Homecoming at the Benin Museum

A few years ago, Nigeria saw the creation of the Emowaa museum where the story of the city of Benin, situated in the Edo state, will be related.

Looted by the English in 1879, a lot of items (masks, statuettes, bronze jewellery…) were stolen and exhibited in different western museums, particularly the British Museum where 900 different items are on display.

This museum is the main actor of the donation to Nigeria. Some exhibits will be given back permanently, and the others will be lent temporally.

David Adjaye, the architect in charge of this project says that it will lead to “the rebirth of the African culture” in the area and that excavations which will last of five years should start in Benin-city quite soon.

This restitution doesn’t only aim at relating the history of Benin, but it is also a political step to re-assert the independence of Nigeria.



Martin



- https://www.nytimes.com/2020/11/13/arts/design/david-adjaye-benin-bronzes-museum.html?searchResultPosition=1

- https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201117-nigeria-grand-musée-d-art-en-projet-accueillir-les-bronzes-royaume-bénin

November 12, 2020

Nigeria satisfied with Biden’s election


The recent election of Joe Biden as the 46th president of the United States has been well received by Nigeria’s leader Muhammadu Buhari.

Indeed, the Nigerian’s leader asked him to repair the recent mistakes of the United States in foreign policy. He also hoped that Nigeria and the United States would foster a better cooperation especially in terms of economy, diplomacy and policy.

Muhammadu Buhari also expects that the new president will help them in the fight against terrorism. The president claimed that the election of Joe Biden was a reminder that democracy is the best form of government.

 Moreover, Africa prides itself to see Kamala Harris as vice president of the United states because she is the first Asian-American and the first African-American vice president.


Le Nigeria réagit favorablement à l’élection de Joe Biden


L’élection de Joe Biden a été très bien accueillie par le président Muhammadu Buhari.

Le président du Nigéria espère que cette élection amènera une meilleure coopération entre le Nigéria et les Etats-Unis. Il souhaite que les Etats Unis et le Nigéria nouent de nouvelles relations économiques, diplomatiques et politiques afin de tourner la page sur les récentes «erreurs» des Etats Unis en matière de politique étrangère.

Muhammadu Buhari espère aussi l’aide du nouveau président dans la lutte contre le terrorisme. Il a répété sa certitude que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement et que l’élection de Joe Biden en est le rappel.

De plus c’est une grande fierté pour la communauté africaine de voir Kamala Harris vice-présidente des Etats Unis car elle est la première vice-présidente à être d’origine africaine et asiatique.


Maxime


source: https://www.bbc.com/news/world-africa-54863237

November 02, 2020



Major crisis rocks Nigeria





The protest movement #EndSARS that denounces the violence of SARS - the unit supposed to fight crime - was born in Lagos two weeks ago, and has spread to the whole country.

Faced with multiple demonstrations, the government has decided to dissolve this unit.

Yet, protesters are still angry and have come up with more demands such as freedom and social advances. The movement that initially denounced police brutality is now becoming an opposition force to president Buhari’s policy.

On October 20, during a protest march against the curfew in Lagos, 12 protesters were killed and it is now named “Bloody Tuesday”. More than 56 victims were reported nationwide.

These last days, food reserves stored for the poorest inhabitants during the lockdown which were pillaged, because according to protesters they should have been distributed a long time ago.

Popular protest is still raging and its proponents really determined.





Le Nigéria secoué par une très forte crise sociale



Le mouvement contestataire #EndSARS qui dénonce les violences policières du SARS (unité censée lutter contre la délinquance) est né à Lagos il y a environ deux semaines, et a pris une ampleur sans précèdent dans tout le pays.

Face aux nombreuses manifestations, le gouvernement a dû prendre la décision de dissoudre cette unité. Toutefois les manifestants n’ont pas décoléré et ont élargi leurs revendications (plus de liberté, plus d’avancées sociales) : le mouvement qui dénonçait la brutalité policière est maintenant devenu un mouvement de contestation de la politique du gouvernement du président Buhari.

Le mardi 20 octobre désormais baptisé « mardi sanglant », lors d’une manifestation contre l’installation d’un couvre-feu à Lagos 12 manifestants ont été abattus. En tout, plus de 56 victimes sont à déplorer dans tout le pays.

Ces derniers jours ce sont des réserves de nourriture prévues pour les habitants les plus démunis après le confinement qui ont été pillés, car selon les manifestants elles auraient dû être distribuées depuis longtemps.

La contestation populaire demeure vive et ses acteurs sont extrêmement motivés et déterminés.



Martin





https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/27/nous-avons-trop-de-mal-a-nous-nourrir-au-nigeria-les-pillages-d-aide-alimentaire-se-multiplient_6057531_3212.html



https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/26/nigeria-les-pillages-se-multiplient-les-autorites-a-la-peine_6057377_3212.html

October 14, 2020

SARS dissolved by government

For more than a week, live demonstrations, social networking messages and hashtags have been organized by a large number of demonstrators to denounce the murders, robberies, kidnappings, torture (and many other crimes) committed by agents of SARS (The Special Theft Squad) and to seek punishment.
In fact, shocking videos of murders have been recorded showing atrocities committed without reason to citizens by SARS agents. This gave rise to the movement as well as a hashtag: (#EndSARSNow) created by an African star. The country of 200 million people is a leader on the cultural scene in sub-Saharan Africa and its music and film stars are extremely popular within all classes of the population. Thus, thanks to the popularity of the celebrities who followed the movement, as well as the scale of the movement, the Nigerian government decided to dissolve this unity.
The government's promises were respected and put into effect. Because of their atrocities, SARS was dissolved with immediate effect by the Nigerian authorities.


La SARS dissoute par le gouvernement

Depuis plus d’une semaine, des manifestations en présentiel, des messages sur les réseaux sociaux ainsi que des hashtags dénoncent les meurtres, vols, kidnapping et actes de torture commis par des agents de la SARS (La Brigade spéciale de répression des vols) et exigent des sanctions.

Des vidéos choquantes montrant des meurtres et d’autres atrocités commises sans raison à l’encontre de citoyens par des agents de la SARS ont été postées sur les réseaux sociaux. Cela a donné naissance au mouvement ainsi qu’à un hashtag #EndSARSNow créé par une star africaine.

Le pays de 200 millions d’habitants est leader de la scène culturelle en Afrique subsaharienne et ses stars de la musique et du cinéma sont extrêmement populaires dans toutes les couches de la population. Ainsi, grâce à la popularité des célébrités qui ont suivi ce mouvement et à l’ampleur que ce dernier a pris, le gouvernement a pris la décision de dissoudre cette unité.

Léo

Sources :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/12/le-nigeria-dissout-une-unite-de-la-police-apres-une-forte-mobilisation-des-jeunes-et-des-artistes_6055697_3212.html

https://www.nytimes.com/2020/10/12/world/africa/nigeria-protests-police-sars.html

October 04, 2020

 

Nigerians expect sanctions against the SARS.

 

A lot of protests took place against the Special Anti Robbery Squad (SARS) as many accuse them of extorting money and shoot people. Because of the protests, Nigeria’s inspector general of Police enjoined the SARS from stopping their activities of searching criminals and arresting them.

In fact, many videos incriminating the SARS police were posted on social Medias. For example, witnesses accuse a SARS squad of shooting a motorist and leaving him on the roadside.

Protesters want the SARS to be disbanded. In response to these protests and accusations, several government ministers have promised urgent reforms.

Actions are normally supposedly to be taken against the SARS. And those actions are really important for the Nigerians who will continue to protest until the government act real sanctions. And there is a lot of reason to apply sanctions because in addition to the videos, 82 cases of torture and other ill treatments have been identified between 2017 and 2020.

 Des sanctions attendues contre la SARS.

Des protestations ont eu lieu dans tout le pays contre la SARS (Brigade spéciale de lutte contre le vol en Français) en raison d’accusations d’extorsion d’argent et de violences armées. En raison des protestations, l’inspecteur général de police a ordonné  au SARS de cesser les contrôles d’identités et les arrestations.

En effet, de nombreuses vidéos montrant la SARS tirant sur des gens ou leur soutirant de l’argent circulent sur les réseaux sociaux. Par exemple, des témoins accusent une équipe de la SARS d’avoir tiré sur un automobiliste puis de l’avoir laissé sur le bord de la route.

Après ces accusations contre la SARS, les Nigérians ont commencé à manifester. Leurs revendications étaient la dissolution de la SARS. En réponse à ces manifestations et accusations, plusieurs ministres du gouvernement ont promis des réformes urgentes.

Des décisions sont attendues par les Nigérians qui continueront de manifester jusqu’à ce que le gouvernement agisse. Et il y a de nombreuses raisons de prononcer des sanctions parce qu’en complément des vidéos, 82 cas de tortures et de mauvais traitements ont été recensés entre 2017 et 2020.

Maxime

 

 

 

Sources :

 https://www.theguardian.com/world/2020/oct/06/video-of-nigerian-police-shooting-man-in-street-sparks-outcry

https://www.bbc.co.uk/programmes/w172x1gq77rdsqn

 

March 30, 2020


Nigeria braces for virus

Sub-Saharan Africa reported its first case of coronavirus this February 28. The man infected is a young Italian businessman from Milan.
The Nigerian government declared that the virus can be terrible for Africa because of the poor health system of Africa. The Italian was moved to Lagos in a hospital specially equipped to receive Coronavirus infected patients.
The local population is deeply concerned and panic buying of gel and masks is expected.

Premier cas de coronavirus

Ce 28 février, le Nigeria a déclaré son premier cas de coronavirus qui est aussi le premier en Afrique subsaharienne.
La personne infectée est un entrepreneur italien de Milan.
Des responsables de la santé ont déclaré que le coronavirus pourrait être dévastateur pour l’Afrique, en raison du système de santé très faible.
Le jeune Italien a été renvoyé à Lagos, où il est soigné dans un hôpital qui a été réservé au traitement des patients contaminés par le coronavirus.
La population locale est très inquiète et se rue sur le gel hydroalcoolique et les masques.
« J’ai peur » a déclaré Karo Otitifore un enseignant de la banlieue de Lagos où a été hospitalisé le malade.

Samuel


Nigeria excluded by US travel ban

On January 31, Donald Trump, President of the United States, added to the list of immigration restrictions started in 2017, Nigeria and 5 other countries. He wants to bar more foreign nationals from entry into the US.
The American government declares that those 6 countries, “for a variety of different reasons”, do not meet the minimum-security requirements defined by the United States.
Those countries all have a large Muslim majority.
According to the new rules, from February 21 Nigerians will no longer be able to obtain visas to settle in the United States: no permanent residency anymore. However, they can still obtain business and tourist visas.
The President of Nigeria declares that he wants to maintain the "productive relationship" with the United States, and is willing to lead a committee to "study and address" the new visa requirements.
So, Nigeria will work to fix security lapses that led to a US curb on immigration from the country.
The US Security department would help the banned countries by working on bolstering their security requirements.


Le Nigeria blacklisté à son tour par les USA

Le 31 janvier le Président Donald Trump a limité l’accès aux Etats-Unis de six nouveaux pays dont le Nigeria. La liste des pays dont l’immigration est limitée, initiée en 2017, vise principalement des pays à majorité musulmane.
Les Etats-Unis estiment que ces pays ne répondent pas à ce jour aux conditions minimales de sécurité qu’ils exigent.
Les Nigérians ne seront donc plus en mesure, dès le 21 février 2020, d’obtenir des visas d’installation sur le territoire américain. Ils pourront cependant s’y rendre encore pour des raisons d’affaires ou de tourisme.
Le Président du Nigeria déclare qu’il veut maintenir des « relations productives » avec les Etats-Unis et qu’il va travailler à satisfaire aux exigences américaines afin de lever cette interdiction.
Le département de la sécurité américaine, quant à lui, serait susceptible d’aider tous les pays concernés à renforcer leur sécurité.

Samuel


Nigeria excluded by US travel ban

On January 31, Donald Trump, President of the United States, added to the list of immigration restrictions started in 2017, Nigeria and 5 other countries. He wants to bar more foreign nationals from entry into the US.
The American government declares that those 6 countries, “for a variety of different reasons”, do not meet the minimum-security requirements defined by the United States.
Those countries all have a large Muslim majority.
According to the new rules, from February 21 Nigerians will no longer be able to obtain visas to settle in the United States: no permanent residency anymore. However, they can still obtain business and tourist visas.
The President of Nigeria declares that he wants to maintain the "productive relationship" with the United States, and is willing to lead a committee to "study and address" the new visa requirements.
So, Nigeria will work to fix security lapses that led to a US curb on immigration from the country.
The US Security department would help the banned countries by working on bolstering their security requirements.


Le Nigeria blacklisté à son tour par les USA

Le 31 janvier le Président Donald Trump a limité l’accès aux Etats-Unis de six nouveaux pays dont le Nigeria. La liste des pays dont l’immigration est limitée, initiée en 2017, vise principalement des pays à majorité musulmane.
Les Etats-Unis estiment que ces pays ne répondent pas à ce jour aux conditions minimales de sécurité qu’ils exigent.
Les Nigérians ne seront donc plus en mesure, dès le 21 février 2020, d’obtenir des visas d’installation sur le territoire américain. Ils pourront cependant s’y rendre encore pour des raisons d’affaires ou de tourisme.
Le Président du Nigeria déclare qu’il veut maintenir des « relations productives » avec les Etats-Unis et qu’il va travailler à satisfaire aux exigences américaines afin de lever cette interdiction.
Le département de la sécurité américaine, quant à lui, serait susceptible d’aider tous les pays concernés à renforcer leur sécurité.

Samuel

January 13, 2020



Police find baby factories




The Nigerian police keep rescuing young pregnant women in illegal maternities
where babies are destined to be sold in the whole country.
On September 30, 19 women from 15 to 28 years old and 4 babies were saved
by the police. Most of these women were raped or forced to be pregnant. They
come from different parts of the country and were promised a job. According
to the police, a baby boy would be sold for $1400 and a baby girl for $830.
The culprits are still on the run.
On the October 5, the Lagos police department said they had found 7
young women aged 13 to 27 who were waiting at a bus stop in the
district of Isolo. They confessed they were part of a group of 20 who
escaped after they were forced to get pregnant. 13 of them have not been
located yet.
The police are actively investigating the awful traffic.
The human traffic, especially the sale of children, is one of the most
important crimes in Nigeria after fraud and drug trafficking, according to the
United Nations. Even if Nigeria is the African biggest oil producer, poverty
is very important and most of the 190 billion inhabitants live with less
than $2.19 per day.
It is not the first time such baby factories make the headlines as there
have been several raids in the past, last year 160 children were rescued.



La police découvre des usines à bébés




La police nigériane n’en finit pas de découvrir et de secourir des jeunes femmes
enceintes dans des maternités illégales où les bébés sont destinés à être
vendus dans le pays.
Le 30 septembre, ce sont 19 femmes âgées de 15 à 28 ans et 4 bébés qui ont
été sauvés. La plupart des femmes ont été violées ou forcées à tomber
enceintes.
Elles viennent de différentes régions du pays et on leur a promis un emploi.
Selon la police, un bébé garçon se vendrait 1265 euros et une fille 760 euros.
A ce jour, les responsables sont toujours en fuite.
Le 5 octobre, la police de Lagos a annoncé avoir récupéré 7 jeunes femmes
âgées de 13 à 27 ans qui attendaient à un arrêt de bus dans le district d’Isolo.

Elles feraient d’un groupe de vingt à s’être échappées après avoir été mises
enceintes. Treize d’entre elles n’ont pas encore été localisées.
Les organisateurs de ce trafic humain sont activement recherchés par la police.
Le trafic d’êtres humains, et en particulier, la vente d’enfants, est très répandu
au Nigeria. Après la fraude et le trafic de drogue, il s’agit du troisième crime le
plus répandu dans le pays selon les Nations Unies.
Bien que le Nigeria soit le plus grand producteur de pétrole du continent
africain, la pauvreté y est très importante et la majorité de la population de 190
millions de personnes vit avec moins de 2 euros par jour.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que les « usines à bébés » font
la une dans le pays. Par le passé plusieurs raids ont déjà été menés dont un l’an
dernier qui a permis de sauver 160 enfants.
Adrien


Gulf Keepers



Since the 70s, the crime rate has increased in the south of Nigeria, especially in the Niger Delta where piracy is more and more widespread.

This rise can be explained by the very important oil exploitation in the region.


The pirates come from villages and areas situated near the sea, where the biggest economic activity was fishing, so they know the sea very well.

But unfortunately, with the new oil business, the sea has been polluted and the fishes are dying. Some of the inhabitants, living in great poverty, have reconverted and turned to illegal but more lucrative activities like poaching, boats attacks or crew kidnappings.



The Gulf of Guinea is known as one of the most dangerous maritime regions. The International Maritime Bureau has indeed reported that crew kidnappings in this area represents 82% of all boat attacks in the world.

The Nigerian navy has long been helpless for lack of money and armament. But since 2013, aware of the disastrous consequences these piracy acts could have on the global economy, many countries worldwide have decided to help and have sent material and financial resources to Nigeria.





Attention Pirates



Depuis les années 70, le taux de criminalité n’a cessé d’augmenter au sud du Nigeria, dans le delta du Niger, où les actes de piraterie sont de plus en plus fréquents.

Cette hausse est la conséquence de la forte exploitation pétrolière que connait la région.

Les pirates sont issus de villages côtiers où l’activité économique la plus pratiquée était la pêche, ils connaissent donc très bien la mer. Mais malheureusement, avec le nouveau commerce du pétrole, les eaux ont été polluées et les poissons décimés. Certains habitants, vivant dans une grande pauvreté, se sont alors tournés vers des activités illégales plus lucratives comme le braconnage, l’attaque de bateaux et l’enlèvement d’équipages.

Le Golfe de Guinée figure parmi les régions maritimes les plus dangereuses. En effet, le Bureau International Maritime, y a recensé 82% des enlèvements d‘équipages survenus dans le monde.

La marine nigériane, a longtemps été impuissante face à ces menaces maritimes, ceci en raison du manque de moyens financiers et du faible armement des troupes. Mais depuis 2013, les puissances internationales, conscientes que l’activité de ces pirates pourrait avoir des conséquences sur l’économie mondiale, ont décidé d’apporter une aide matérielle et financière au Nigeria.

Adrien



On November 26, several thousand people living in small villages in central Nigeria were forced to leave their homes after being victims of violent attacks orchestrated by armed bandits.


In the Shiroro District, a group of armed men invaded the streets and scared the locals by firing shots in the air and burning homes.

It is estimated that more than 4,000 people were forced to flee their villages as a result of these attacks.

For the moment, the victims are housed in a medical camp located in the neighboring district.

The bandits come from small camps in the Rugu forest.

They attack the villages to loot and kidnap the inhabitants for ransom.



This is not the first time such attacks have occured, causing people to flee. Last June, a bandit attack killed 40 people and forced 2,000 residents to leave their village.

To stop the violence, the authorities had reached an agreement with the bandits, obliging them to lay down their arms. Those who will follow this agreement could benefit from an amnesty. The rate of bandit attacks had dropped significantly since the agreement, except in neighboring areas of Nigeria, which were not concerned by the agreement.





Raids meurtriers dans le centre



Le 26 novembre, plusieurs milliers de personnes vivant dans des petits villages du centre du Nigeria ont dû quitter leur foyer après avoir été victimes de violentes attaques orchestrées par des bandits armés.



C’est dans le district de Shiroro qu’un groupe d’hommes armés a envahi les rues et effrayé les habitants en tirant des coups de feu en l’air et en incendiant les habitations.

On estime à plus de 4000 le nombre de personnes qui ont été contraintes de fuir leur village suite à ces attaques. Pour l’instant, les blessés et les déplacés sont logés dans un camp médical situé dans le district voisin.

Les bandits viennent de petits camps dans la forêt de Rugu.

Ils attaquent les villages pour les piller et kidnappent les habitants pour obtenir une rançon.



Ce n’est pas la première fois que des bandits attaquent les villages et poussent les habitants à fuir. En juin dernier, une attaque a fait 40 morts et a contraint 2000 habitants à fuir leur village.

Pour faire cesser ces violences, les autorités ont conclu un accord avec les groupes d’agresseurs, leur ordonnant de déposer les armes en échange de l’amnistie pour ceux qui accepteraient.



Depuis cet accord, les agressions sont moins nombreuses mais commencent à reprendre de l’ampleur dans les régions limitrophes du Nigeria.



Adrien


Death message to the world



On 26 December, a video showing the execution of eleven Christians was claimed by the Islamic State in northern Nigeria.
The video shows eleven men, presented as Christians, handcuffed and blindfolded. The victims were shot and then stabbed.

One of the gunmen described the act as “a message for the Christians around the world.”

The purpose of this criminal act was to avenge the death of the leader of the Islamic State after an American-led operation in Syria in October 2019.

Since the video, the jihadists have multiplied violent actions in Nigeria, such as the one of a group of men belonging to Boko Haram who blocked a road the Christmas Eve and kidnapped the motorists.

Over the past 10 years, jihadism in Nigeria has killed more than 36,000 people and displaced millions, causing a major humanitarian crisis in this part of the world.





La vengeance sanglante de Boko Haram



Le 26 décembre, une vidéo montrant l’exécution de onze chrétiens a été revendiquée par l’Etat Islamique, dans le nord du Nigeria.

La vidéo montre onze hommes, présentés comme étant chrétiens, menottés et les yeux bandés. Les victimes ont été exécutées par balle puis poignardées.

Un des hommes armés a décrit cet acte comme « un message pour les chrétiens du monde entier ».



Le but de cet acte criminel était de venger la mort du chef de l’état islamique après une opération menée par les américains en Syrie en octobre 2019.



Depuis la vidéo, les djihadistes ont multiplié les actions violentes au Nigeria, par exemple un groupe d’hommes appartenant à Boko Haram ont bloqué une route la veille de Noël et kidnappé les automobilistes qui l’empruntaient.



En 10 ans, le djihadisme au Nigeria a fait plus de 36.000 morts et plusieurs millions de personnes déplacées, ce qui provoque une crise humanitaire majeure dans cette région du monde.



Adrien



Nigeria remembers fallen miners

Last November 19, Nigeria commemorated the 70th anniversary of the death of 21 miners.
The massacre took place in mines of the Iva Valley Coalmine, in the suburb of Enugu. The coal mines belonged to the British government at that time. Miners were demanding a salary increase, a request considered by the colonial government as rebellion. 21 miners and a bystander were shot dead by the colonial army, not to mention 51 injured people.
It is not clear whether the victims’ families were compensated, but some of them say they all received an amount of £ 400and some of their children were offered scholarships.
The only trace of this tragedy is a monument dedicated to the miners.
For this special anniversary, secondary schoolchildren were sensitized to this event through a seminar.
Also, a local non-government organisation published the names of dead miners.


En mémoire du massacre des mineurs

Le 19 novembre 2019 le Nigéria a commémoré le massacre de 21 mineurs il y a de cela 70 ans.
Ce drame s’est déroulé dans les mines de charbon de Iva Valley, situées dans la banlieue d’Enugu.
Celles-ci étaient alors la propriété de l’Empire britannique. Les mineurs réclamaient une hausse de salaire, mais ces revendications furent considérées comme une rébellion par les Britanniques. L’armée coloniale envoya des troupes sur place et le bilan terrible fut de 21 tués (20 mineurs et un passant) et de 51 personnes blessées.
Le doute subsiste sur l’indemnisation des familles des victimes, mais certains ont déclaré que toutes auraient reçu à l’époque la somme de 400£ et que des bourses d’études ont été offertes aux enfants des victimes.
La seule trace qu’il reste aujourd’hui de ce massacre est un monument érigé en l’honneur des victimes.
A l’occasion de ce soixante dixième anniversaire, un séminaire s’est tenu auprès des enfants scolarisés en secondaire en particulier, afin de les sensibiliser à l’importance de cet évènement.
Une organisation non gouvernementale locale a publié en leur mémoire la liste des mineurs morts ce jour-là.

Samuel


Humanitarian aid back in Nigeria

Since September the Nigerian government has imposed a ban on two international charities, Action Against Hunger and Mercy Corps. The government suspected they provided food and medicines to Boko Haram, an Islamic terrorist group in the north.
Yesterday, the Nigerian government announced the lift of the ban, even though it is declared to be temporary.
In the north-eastern part of the country, millions of people fled from Boko Haram when they started raiding the region a decade ago. This has caused a humanitarian crisis in particular a famine crisis.
In this context the United Nations and aid organisations said they were relieved by the announcement.
The rescue of 350,000 people can resume, with food and medicine assistance. However, all NGOs must now be vetted and registered, a new demand of the government.



Reprise de l’aide humanitaire au Nigéria

En septembre dernier le gouvernement nigérian a bloqué les actions de deux ONG, Action Contre la Faim et Mercy Corps. C’est un grand soulagement pour les Nations unies et les deux ONG qui pourront reprendre leurs activités au plus tôt.
Elles étaient soupçonnées de fournir des vivres et des médicaments à l’organisation terroriste islamiste Boko Haram, qui opère au nord du Nigéria.
Hier le gouvernement a levé temporairement cette interdiction dans le contexte d’une forte crise humanitaire et d’une famine dans la région. La crise date d’une dizaine d’années lorsque les exactions de Boko Haram ont entrainé la fuite d’une importante partie de la population.
Grâce à l’aide des ONG, plus de 350 mille personnes pourront à nouveau être approvisionnées en médicaments et en nourriture. Cependant, toutes les ONG doivent maintenant être enregistrées et validées par le gouvernement, qui souhaite exercer un plus grand contrôle.



Samuel


Kaduna’s horror house

Last Sunday Nigerian Police rescued 500 men and boys trapped in a building, in the Kaduna State, in north of Nigeria.

This building was used as an Islamic school. Some victims had been tortured and sexually abused. Over there, torture was used as a form of discipline, to correct “perceived bad behaviours”.

From the testimony of Mr. Ibrahim, one of the victims, we know that physical torture was used especially by chaining them to an old generator where their hands were tied up and they were left hanging from the ceiling.

They also used mental torture by preventing them from sleeping. This punishment was reserved to those who tried to escape. The police arrested seven people, some of them from the staff.

The Kaduna government will now investigate all Koranic schools around the state.




La maison de l’horreur

Le dimanche 29 septembre 2019, les autorités nigérianes ont secouru 500 hommes et enfants dans la région de Kaduna dans le nord du Nigéria. Le bâtiment était utilisé comme école islamique. Les victimes étaient torturées et abusées sexuellement par les professeurs. La torture était utilisée pour corriger les « mauvais comportements ».

D'après le témoignage de M. Ibrahim, l'une des victimes, celles-ci étaient torturées, attachées à un groupe électrogène, les mains accrochées au plafond.

Les bourreaux avaient également recours à la torture mentale en les empêchant de dormir. Cette punition était réservée à ceux qui essayaient de s’enfuir. La police a arrêté sept personnes parmi le personnel.

Le gouvernement de Kaduna va maintenant enquêter sur les écoles coraniques à travers l'état.



Samuel



Violent Kidnapping in a High School

During the night of October 2, at 00.20 a.m, armed members from the Muslim herdsmen Fulani community invaded a Christian High school, the Engravers’ College in Kakau Daji, a northern village.

Shunom Giwa, vice principal of Engravers’ College, said that during the night five armed herdsmen speaking in Fulani appeared outside his door. They ordered him to lie down while another group of men came with Joel Adamu, the school’s vice principal academics so Shunom seeing that the assailants weren’t watching him ran into a bush.

The armed men tried to shoot him but missed and started searching for students. They went to the school hostel and forced the door, Shunom tried to distract them and shouted “security, come, there are kidnappers here” but their tried again to shoot him so he ran for his life.

Meanwhile the men kidnapped six teenage girls, Joel Adamu and the house mistress. The kidnappers went out with them and kept them prisoners. They have claimed a ransom of 30 million naira (about 75.000 euros) per student.



Violent enlèvement dans un lycée

Dans la nuit du 2 au 3 octobre, à 00.20 environ, des membres armés de la communauté pastorale musulmane fulani ont pénétré dans un lycée chrétien l’Engravers’ College à Kakau Daji, un village du nord du pays.

Selon Shunom Giwa, le proviseur adjoint, cinq bergers armés parlant fulani se sont présentés devant sa porte et lui ont ordonné de s’allonger sur le sol.

Un autre groupe d’hommes armés est arrivé avec Joel Adamu, un autre membre de l’administration et Shunom en a profité pour s’enfuir et se cacher dans un buisson. Les hommes armés lui ont tiré dessus sans parvenir à le toucher puis se sont dirigés vers le bâtiment des pensionnaires.

Les assaillants ont forcé la porte du dortoir et Shunom a alors crié : « Sécurité, venez, il y a des kidnappeurs ici » les assaillants ont de nouveau essayé de l’atteindre mais il a réussi à s’échapper. Pendant ce temps les hommes ont enlevé six élèves, Joel Adamu et la maitresse de maison. Ils sont partis avec leurs otages et réclament une rançon de 30 millions de naira (environ 75.000 euros) par personne.

Romain



Market on Fire in Lagos



On November 5, in one of the biggest textile markets of Lagos, the capital of Nigeria, two massive fires broke out.

Firefighters were called really fast but it was really hard for them to stop the flames because they needed to fight two fires, one of them in a five-story building so they needed the big truck with a very high ladder for reach the top.

Stopping these fires was an emergency because they spread really quickly and in a textile market, all is inflammable. It took firefighters a really long time to make their way through the narrow streets of the market and the tissue sellers struggled to stop the fire with ineffective water buckets. The other threw their bundles of fabric out of the window into the street to try to save their goods.

In the afternoon, the firefighters finally managed to stop the fires.

So far, no information has been issued concerning potential casualties



Tissus inflammables



Le 5 novembre, dans l’un des plus grands marchés aux tissus de Lagos, la capitale du Nigeria, deux grands incendies se sont déclenchés.

Les pompiers ont été appelé très rapidement mais leur intervention a été très difficile car ils avaient deux incendies à combattre en même temps. L’un d’eux s’est déclenché dans un immeuble de cinq étages en flammes et une grande échelle était nécessaire pour accéder au toit du bâtiment avant que le feu ne se propage rapidement au voisinage.

En constatant le retard des pompiers à combattre les flammes, les marchands de tissus se sont mis à lancer des seaux d’eau sans grand résultat. D’autres ont commencé à jeter par la fenêtre leur stock de tissus pour les sauver des flammes.

Plus tard dans l’après-midi, les pompiers ont pu maîtriser les incendies.

Pour l’instant aucune information n’a été communiquée sur de potentielles victimes.



Romain


Pirates of Nigeria

Out of the 95 attacks of boats in the world where hijackers boarded the vessel in the first nine months of 2019, 17 took place off the Nigerian coast. Gulf of Guinea account for 82% of the crew kidnapping in the world. That's making Gulf of Guinea the most dangerous maritime road in the world.

The hijackers usually attack little boats but last Tuesday night 77 nautical miles from Bonny Island, a large place of oil stockage in Nigeria, a group of pirates boarded with little boats a fully loaded Greek super tanker which can carry over 2 million barrels of oil. Nineteen members of the crew were kidnapped and remain missing. A part of the crew, the seven other members that didn't get kidnapped, brought the vessel to a safe location.

The pirates didn't steel any oil and caused no damage but they kidnapped members of the crew to claim a ransom. The priority for the company is the safe return of the missing members.



Attaque en mer

Sur plus de 95 attaques de bateaux dans le monde au cours desquelles les pirates sont montés à bord durant les neufs premiers mois de 2019, dix-sept ont eu lieu au large des côtes nigérianes. Le Golfe de Guinée totalise 82% des kidnappings d'équipage dans le monde. Cela fait de ce golfe la route maritime la plus dangereuse du monde.

Habituellement, les pirates attaquent des petits bateaux mais mardi dernier durant la nuit, à 77 milles nautiques de Bonny Island, un des lieux principaux ou les supertankers déchargent leur pétrole, un groupe de pirates a abordé avec des petits bateaux un supertanker grec chargé de plus de 2 millions de barils de pétrole.

Dix neufs membres d'équipage dont on est encore sans nouvelles ont été kidnappés. Sept autres membres ont pu rejoindre la côte.

Les pirates n'ont donc pas dérobé de pétrole et n'ont causé aucun dégât au bateau mais ils ont kidnappé les dix neufs membres d'équipage pour réclamer une rançon. La priorité de la compagnie et maintenant de retrouver les kidnappés.

Romain