November 22, 2018

Hospita Prisoners


It is estimated that thousands of people are detained in hospitals because they cannot not pay their bills.
It has become an increasingly common issue. Very few health services are free and only 5% of Nigerians are covered by health insurance.
In March 2016, a young woman delivered by caesarean section in a private hospital in southeastern Nigeria. But when the hospital discovered she did not have the money to pay for her care, she and her son could not leave. They stayed there for 16 months - until the police arrived and released them.
In some cases, when the family does not intervene to pay the bill, it is an NGO, the church or the local mosque that collect the funds due to release the patients held in hospitals. Some politicians sometimes try to take advantage of the situation to attract public attention in the run-up to elections like the wife of the Governor of Abia State who paid the bills of eight patients in 2016.
In 2001, African countries pledged to spend at least 15% of their budget on health care. But today, only six of them (Botswana, Burkina Faso, Malawi, Niger, Rwanda and Zambia) have achieved this goal, according to the UN Africa Renewal website.
22 November 2018
Sara
Prisonniers des hôpitaux
Des milliers de personnes seraient retenues contre leur gré dans des hôpitaux parce qu'elles ne peuvent pas payer leurs factures.
C'est devenu un cas presque banal. Très peu de services de santé sont gratuits et seulement 5% des Nigérians sont couverts par une assurance maladie.
En mars 2016, une jeune femme a accouché par césarienne, dans un hôpital privé du sud-est du Nigéria. Mais quand l’hôpital a découvert qu’elle n’avait pas l’argent nécessaire pour payer ses soins, elle et son fils n’ont pas pu partir. Ils sont restés là-bas pendant 16 mois - jusqu'à ce que la police les libère.
Dans certains cas, quand la famille n’intervient pas pour payer la note, c’est une ONG, l’église ou la mosquée locale qui rassemblent les fonds dus pour libérer les patients retenus dans les hôpitaux. Certains responsables politiques tentent parfois de tirer profit de la situation pour faire parler d’eux à l’approche des élections comme l'épouse du gouverneur de l'Etat d'Abia du Nigéria qui, en 2016, a payé les factures de huit patients.
En 2001, les pays africains se sont engagés à consacrer au moins 15% de leur budget aux soins de santé. Mais aujourd’hui, six d’entre eux seulement (Botswana, Burkina Faso, Malawi, Niger, Rwanda et Zambie) ont atteint cet objectif d'après le site de l'ONU Afrique Renouveau.
21 novembre 2018
Sara
Sources :

November 14, 2018

Use of hijabs allowed by Lagos


This morning, Nigerian authorities finally ruled that girls are now allowed to wear hijab in publics schools in the state of Lagos, after a school, in Oyo state, closed after refusing students to wear them. Hijabs had been banned in schools since 2014 by a Lagos high court but two years later, the decision was overturned by an appeal court that concluded that the ban was discriminatory against female Muslim students.
 BBC News' photo of nigerian girls wearing hijabs.
However, student’s hijab has to be « short, smart, neat and the same colour as the uniform » said the state government, in a new circular, after taking the case to the Supreme Court. It also reads: «No student should be discriminated against in any form on the basis of religion ».
Saheed Ashafa, from the Muslim Students’ Society of Nigeria (MSSN) condemned “the embarrassing way and manner that our members are being victimised, harassed, punished and denied entrance into their classrooms for wearing Hijab”. And after the issuing of the circular, he reacted « The Lagos State Government has towed the path of honour and deserved to be praised for such.” and he said “the circular would help to stop the harassment and victimisation of female Muslim students for wearing hijab.” But some parents’ protests led to the closure of the University of Idaban International School, so the conflict between Muslims and Christians is far from over...

Le port du hijab autorisé par Lagos
Les autorités ont annoncé que les jeunes filles sont désormais autorisées à porter le hijabdans les écoles publiques de la région de Lagos, après qu’une école eut fermé pour avoir refusé des élèves portant des hijabs dans la région d’Oyo.
Les hijabs avaient été bannis, suite à la décision d’un Tribunal de Grande Instance, dans les écoles, depuis 2014. Mais deux ans après, la Cour d’Appel est revenue sur la décision. Les juges ont expliqué que cette condamnation était discriminante envers les élèves musulmanes. Cependant, le gouvernement a indiqué dans une circulaire, que le voile des élèves devait être « court, pratique, soigné et de la même couleur que l’uniforme » après avoir porté l’affaire devant la Cour Suprême. Dans la circulaire, on peut aussi lire qu’«aucun élève ne devrait être, en aucune forme, discriminé, sur la base de la religion».
Saheed Ashafa, de la Muslim Students’ Society of Nigéria (MSSN) a condamné : « la façon humiliante dont nos membres sont persécutés, harcelés, punis et exclus de leurs classes parce qu’ils portent le hijab ». Après la publication de la circulaire, il a ajouté : « Le gouvernement de Lagos les a ramenés sur le chemin de l’honneur et mérite d’être félicité pour cela. La circulaire va permettre de lutter contre le harcèlement et la persécution des jeunes filles musulmanes à l’école parce qu’elles portent le hijab ». Cependant, un mouvement deprotestation de  parents a conduit à la fermeture de l’université d’Idaban International School, le conflit entre catholiques et musulmans est donc bien loin d’être terminé...
Mathilde


November 05, 2018

Persecution of the Shia minority

Last week, the bloody repression of a Shia demonstrators brought to light the persecution against this religious minority from the part of  the Muslim Sunni elite supported by Saudi Arabia .
Between Saturday and Tuesday, the demonstrators who took part in a religious celebration and demanded the release of their leader, Ibrahim Zakzaky clashed with police forces.
Amnesty International estimates that 45 people were killed, six Saturday and at least 39 on Monday while 122 people were injured.
« To be Shiite under Buhari government is being persecuted. We endured more discriminations with this administration than with any other in the past. » claimed Ibrahim Musa, spokesperson of the Islamic Movement of Nigeria whose members were slaughtered.
The American Embassy in Nigeria asked for an “in-depth investigation”, expressing concern at this violence. However, the Nigerian army counterattacked on Twitter quoting Donald Trump on South Americans migrants in order to justify the repression.

La minorité chiite persécutée 

Cette semaine, au Nigeria, la sanglante répression de manifestants chiites a mis en lumière l'acharnement contre cette minorité religieuse de la part d'une élite musulmane sunnite soutenue par l'Arabie Saoudite.
Entre samedi et mardi, de violents heurts ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants qui prenaient part à une célébration religieuse chiite et réclamaient la libération de leur leader, Ibrahim Zakzaky, emprisonné depuis près de trois ans. Amnesty International estime que 45 personnes ont été tuées, six samedi et au moins 39 lundi, jour où 122 personnes ont été blessées.
« Être chiite sous le gouvernement Buhari , c'est être persécuté. On a subi plus de discriminations avec cette administration qu'avec n'importe quelle autre dans le passé. » affirme Ibrahim Musa, porte-parole du Mouvement Islamique du Nigeria (IMN), dont plusieurs membres ont été abattus par les forces de l'ordre .
L'Ambassade des Etats-Unis au Nigeria a demandé une « enquête approfondie », se disant préoccupée par ces violences, cependant l'armée nigériane a contre-attaquée sur Twitter en citant l'attitude de Donald Trump envers les migrants sud-américains pour justifier la répression des Chiites.
Prisca

Sources :