November 20, 2014

Angry mob sets bomber ablaze


On Tuesday, a man was beaten to death by an angry mob who suspected him to be a suicide bomber.

The event took place at the premises of Gombe Line Motor Park where the man was “overpowered by the onlookers who pounced on him in order to assist in making sure his bag was searched” as the state police commissioner Abdullali Kudu told reporters.

Fortunately, the suspect was not able to detonate his Improvised Explosive Devices (IEDs) which were five rocket-propelled grenades, two mortars, two cylinders and five detonators controlled by a remote. A bomb disposal teamneutralized the explosives.

But even after the collection of several witness statements, there is no official version of the story.

The suspected bomber wanted to enter the motor park without being screened by people at the entrance of the park. As a response to this uncooperative behaviour, the youths in Gombe captured him with the explosives.

“He was thoroughly beaten and set ablaze outside Gombe Line Motor Park”, a source said.

Another version claimed that the suspected bomber forced his way into the premises of the park where he dropped the wired sack suspected to be an improvised explosive device.

“He tried to run away with a remote control in his hands but he was arrested by youths, who beat him and put a tyre round his neck, doused him with petrol and burnt him alive,” according to an eyewitness on the phone.

“The body exploded. No one was hurt”, said Badaru Alkali, another witness.


Un terroriste lynché par la foule

Mardi, un homme suspecté d’être en possession d’armes et d’explosifs, a été tué par une foule en colère.

La scène se serait déroulée dans une gare routière à Gombe, ville du nord-est du Nigeria, où le suspect a été «assailli par les passagers d’un bus, qui se sont jetés sur lui, pour s’assurer du contenu de son sac» comme l’a confié le commissaire de police de la ville de Gombe, Abdulli Kudu, à la presse.

Fort heureusement, l’homme n’a pas eu le temps de déclencher ses engins explosifs composés de cinq grenades, deux obus de mortier, deux bombonnes de gaz et cinq détonateurs. Une équipe de démineurs a récupéré les explosifs pour éviter tout danger.

Même après avoir recueilli plusieurs témoignages, il est impossible de donner une version officielle des faits.

En effet, certains disent que l’homme serait arrivé à la gare routière, un sac à la main et qu’il aurait refusé d’être l’objet d’un contrôle. C’est en ouvrant le sac que les explosifs auraient été découverts.

Une source inconnue a ajouté que l’homme avait été sérieusement malmené et brûlé par des jeunes, à l’extérieur de la gare routière de Gombe.

Une autre version affirme que l’homme aurait forcé le passage à l’entrée du parc où il a laissé tomber son sac puis qu’il aurait cherché à s’enfuir, une télécommande à la main. Mais des jeunes ont réussi à le rattraper, l’ont frappé et lui ont passé un pneu autour du cou, puis ils l’ont arrosé de pétrole et brûlé vif.

Badaru Alkali, témoin occulaire, a ajouté que le corps avait « explosé » mais que personne n’avait été blessé.

 Océane

Source:


November 15, 2014

Terrorist blasts against secular education

Last Monday, a suicide bomber killed about 50 students in Yobe state, northern Nigeria.


The attack happened on Monday 10, just before 8 a.m. in Yobe state town of Potiskum.
This morning students had gathered at the Government Comprehensive Senior Science Secondary School for assembly. They were waiting for the principal and the other teachers when the bomb went off. Musa Ibrahim Yahay, a student, described the mayhem: “We were waiting […] when we heard a deafening sound. […] People started screaming and running. I saw blood all over my body”.

The bomber was disguised as a student, wearing a school uniform and according to students was in the middle of the rows. According to Mr Abubakar, a local journalist, he knelt and detonated the bomb, after the school prefect asked him the reason why he had not the school’s badge. The journalist noted that “The only protection came from a few local guards armed with sticks”, and a resident specified “Everybody can come inside the school.”

Forty eight people died, among which two teachers, and about eighty people have been injured because of the blast. The students, who were boys, were all between 10 and 20 years old and those who were wounded were sent to the local hospital, which became overcrowded. This suicide attack is one of the worst up to now.

Authorities accused Boko Haram, even if the group has not claimed responsability. This is a logical charge given that schools have become Boko Haram targets as they only want Koranic and Islamic education. They also want that just boys go to school and that girls get married and stay at home. And they have chosen this violent way to get the message across.

Most generally in the northern states, there have been several and frequent attacks and the government has been forced to close schools so as to prevent terrorist attacks.


Attentats terroristes contre l’éducation laïque

Lundi dernier, environ 50 personnes sont mortes dans un attentat-suicide, à Yobe au nord du Nigéria.


L’attaque s’est produite lundi 10 novembre, un peu avant 8 heures dans la ville de Potiskum. Ce matin là, les élèves s’étaient rassemblés à l’Ecole secondaire gouvernementale des sciences et attendaient leur principal et les autres professeurs quand la bombe a explosé.
Musa Ibrahim Yahay, l’un des élèves, décrit le chaos de la scène : « Nous attendions le principal [...] quand nous avons entendu un son assourdissant. [...] Les gens criaient et couraient. J’étais couvert de sang.

L’homme à l’origine de l’explosion était déguisé en élève et portait l’uniforme de l’école. D’après les témoignages, il était dans les rangs, au milieu de l’assemblée. Selon M. Abubakar, un journaliste local, l’homme se serait agenouillé puis aurait fait exploser la bombe après que le préfet de l’école lui ait demandé pourquoi il ne portait pas l’insigne de l’école. Le journaliste précise que la seule protection de l’école était constituée de quelques gardes locaux armés de simples bâtons. Un résident a spécifié que tout le monde pouvait entrer dans l’école.

Quarante huit personnes sont mortes dans l’explosion, parmi lesquelles deux enseignants, et environ quatre vingt personnes ont été blessées. Les élèves étaient composés uniquement de garçons qui avaient entre 10 et 20 ans. Les blessés ont été envoyés à l'hôpital général de Potiskum, qui a vite été surchargé. Cet attentat suicide est l’un des pires pour le moment.

Les autorités ont accusé le groupe Boko Haram, même si celui-ci n’a pas revendiqué cette attaque. L’accusation est cependant logique : les écoles sont devenues la cible de ce groupe terroriste qui ne veut qu’une éducation liée à l’islam, et qui a choisi de faire passer ce message par la force meurtrière des attentats. En plus de vouloir une éducation basée sur l’islam, Boko Haram la voudrait seulement pour les garçons, car selon eux, les filles doivent se marier et rester à la maison.

Plus généralement, dans les Etats au nord du Nigéria, les attaques sont nombreuses et fréquentes, et le gouvernement a fait fermer des écoles dans cette région afin de limiter les attentats dans les zones à risque.


Maurine

Sources

English :

. http://www.nytimes.com/2014/11/11/world/africa/nigeria-suicide-bomber-boko-haram.html?_r=0

. http://www.latimes.com/world/africa/la-fg-nigeria-suicide-attack-20141110-story.html

. http://www.bbc.com/news/world-africa-29985252


Français :

. http://www.france24.com/fr/20141110-nigeria-yobe-potiskum-explosion-kamikaze-ecole-47-morts-boko-haram/

. http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2014/11/141110_potiskum_nigeria_school