November 20, 2016

Endangered population

In the north west of Nigeria 75,000 children risk dying of hunger because of Boko Haram violence.

According to UN humanitarian coordinator Peter Lundberg in the heartland of Boko Haram militants approximately 14 million people need humanitarian aid among whom 400,000 children. He said “75.000 of them are going to die in the few months ahead if we don’t do something fast there”.. He warns that UN haven’t enough funds to combat the crisis.

Boko Haram jihadists have devastated the region before being hunt back by Nigerian forces in recent months.

Ten of thousands of people have been killed and more than two million people moved since Boko Haram started their military operations in 2009 in the Borno state and other neighboring areas.



Une population en danger


Dans le nord ouest du Nigeria 75.000 enfants risquent de mourir de faim en raison des violences perpétrées par Boko Haram.

Selon le coordinateur humanitaire des Nations Unies Peter Lundberg, dans la région d’origine des militants de Boko Haram 14 millions de personnes environ dont 400.000 enfants ont besoin d’une aide humanitaire, 75.000 d’entre eux si l’on n’agit pas rapidement vont mourir dans les mois à venir. Il avertit que l’ONU ne possède pas assez de fonds pour combattre la crise.

Les djihadistes de Boko Haram ont dévasté la région avant d'être repoussés par les forces nigérianes il y a quelques mois.

Des dizaines de milliers de personnes ont été tuées et plus de deux millions ont été déplacées depuis que Boko Haram a commencé ses opérations militaires en 2009 dans l’état de Borno et les régions voisines.


Diminga-Hélène


Sources :
http://www.bbc.com/news/world-africa-37991798


November 17, 2016

Group of activists attack pipelines

A militant group, the Niger Delta Avengers (NDA), has bombed three pipelines in the south of the country but the claim not been confirmed yet.

Their claim they want some of the oil money distributed to the poor local population.

Nigeria is one of Africa's biggest oil exporters and it’s a huge hit on their economy.

Nigeria's government and the Dutch-British oil company Shell which operates the pipelines, have not said a word about it.


The NDA said they had blown up three trunk lines carrying 300,000 barrels of oil a day.

President Muhammadu Buhari had promised funds to develop the region.

One of the militants told the BBC that the government was playing with them and that it wasn't putting its words into action

The government, however, accuses the militants of holding the country to ransom.

The continued violence is designed to pressure the government into making an agreement.

Despite the enormous economic pain, the president is standing his ground.

Léna



Un groupe armé a attaqué des oléoducs



Un groupe armé, les Vengeurs du Delta du Niger (NDA) aurait fait exploser 3 pipelines dans le sud du pays mais leur revendication n’a pas été confirmée.

Ils demandent qu’une partie de l’argent du pétrole serve à financer cette région pauvre.

Le Nigéria est le premier pays exportateur de pétrole en Afrique et ces actions ont un réel impact sur l’économie.

Le gouvernement et l’entreprise anglo-hollandaise Shell, qui contrôle les pipelines, n’ont pas encore communiqué à ce sujet.

Le NDA a affirmé avoir fait exploser des conduites transportant 300 mille barils par jour.

Le président Muhammadu Buhari avait annoncé avoir prévu un budget important pour développer la région, mais un militant a déclaré à la BBC que le gouvernement se moquait d’eux et qu’il ne tenait pas parole.

De son côté, le gouvernement a accusé les militants de prendre l’état en otage.

Le NDA cherche à forcer le gouvernement un accord par des actions violentes, mais sans résultat pour le moment.

Léna



November 15, 2016

Two soldiers killed in Boko Haram attack

Last Saturday, two soldiers were killed in an attack on Akwada village, located 10 km from Chibok in Borno state.

A group of armed men arrived on bicycle, set fire to houses, forced the villagers to flee into the woods and looted food supplies.

“The Boko Haram gunmen killed two soldiers and injured one in a gunfight” a villager said. “They attacked the village around 7:30 PM and shot in all directions”.

The soldiers present in this dangerous area helped the villagers to escape. The village was completely burned down. The attack took place after the Nigerian Army rescued one of the schoolgirls kidnapped by Boko Haram in 2014 in Chibok.

The North of Nigeria has suffered violence from the Islamic group since 2009 and this conflict has caused 20,000 dead and 2.6 million refugees. Boko Haram has lost a lot of ground but the group continues to terrorize the north of Nigeria, especially Borno State.



Deux soldats tués dans une attaque de Boko Haram



Ce samedi 5 novembre, deux soldats ont été tués lors d’une attaque contre le village d’Akwada, situé à 10 km de Chibok dans l’état de Borno.

Un groupe d’hommes armés est arrivé à bicyclette et a pris le village d’assaut.

Ils ont brûlé les maisons, forcé les villageois à fuir dans les bois et pillé les maisons et se sont emparés des stocks de nourriture.

« Les hommes de Boko Haram ont tué deux soldats et en ont blessé un au cours d’une fusillade » a raconté un habitant. « Ils ont attaqué le village aux alentours de 19:30 et ont tiré dans toutes les directions”. Les soldats présents dans le village qui était une zone à risque ont aidé les villageois à s’enfuir. Certains villageois revenus sur les lieux du massacre ont pu constater qu’il n’en restait plus que des ruines.

L’assaut a eu lieu après que l’armée nigériane a pu sauver une des lycéennes kidnappées en 2014 à Chibok par Boko Haram.

Le nord du Nigeria subit les violences du groupe islamiste depuis 2009 et le conflit a déjà fait 20.000 morts et 2,6 millions de réfugiés.

Boko Haram a perdu beaucoup de terrain mais continue à terroriser le nord du Nigeria.


Grace


sources :

http://www.lorientlejour.com/article/1016810/nigeria-2-soldats-tues-dans-une-attaque-attribuee-a-boko-haram.html

October 22, 2016

Boko Haram releases a group of Chibok girls

In April 2014, 276 high school students were kidnapped in Chibok in the north of Nigeria by Boko Haram jihadists who used them as sex slaves.

After this kidnapping an international online campaign which included Michelle Obama spread the message “Bring back our Girls”.

Mid-January Islamists approached the government to negotiate an exchange asking the Nigerian government to release jailed militants against girls.

The government asked the Islamist group for a proof they were still alive received five pictures of the girls.

During their detention they had been married to fighters and many among them had been killed. The Christian high school students were forcefully converted to Islam.

On Thursday 13 October twenty-one students and four prisoners freed.

It seems that this exchange is a new way of negotiating while many girls are still captive.



Des lycéennes de Chibok libérées

En avril 2014, 276 lycéennes avaient été enlevées à Chibok dans le nord du Nigeria par le groupe djihadiste Boko Haram qui en firent leurs esclaves sexuelles.

Après cet enlèvement, Une campagne internationale sur internet animée entre autres par Michelle Obama a fait circuler le message : "Ramenez nos filles".

Mi-janvier des islamistes aurait contacté le gouvernement pour négocier un échange de prisonniers contre des jeunes filles.

Le gouvernement ayant demandé aux islamistes une preuve de vie et ceux-ci ont envoyé cinq photos des filles.

Pendant leur captivité elles avaient été mariées à des combattants et beaucoup parmi elles ont été tuées. Les lycéennes chrétiennes ont été converties de force à l'Islam.

Jeudi 13 octobre vingt et une lycéennes ont été libérées suite à une négociation ou le gouvernement a libérés 4 prisonniers de Boko haram. Il semble que cet échange soit une nouvelle manière de négocier alors qu’il reste encore de nombreuses captives.


· Diminga-Hélène



Sources : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/13/nigeria-21-lyceennes-de-chibok-liberees-par-le-groupe-djihadiste-boko-haram_5013218_3212.html

September 26, 2016

Nigerian football players understand delays over bonuses

Nigeria's players understand they will have to wait to be paid outstanding bonuses as the football federation's financial trouble continues.

The NFF (Nigeria Football Federation) insists payments will be made when government releases its funding.
"We understand the financial situation affecting the country," one player told BBC Sport, but insisted on anonymity.

NFF president Amaju Pinnick explained that the issue of unpaid wages is a very unfortunate piece of timing.

"I believe that if you work you should earn your charges, but the current economic situation has put us in a very precarious situation in terms of funding,"
he said.
Nigeria football federation needs the funding to prepare for the 2018 World Cup

"It's not just Nigeria but a global recession and it's very difficult to fulfill all our
financial obligations because the government is struggling."

Pay issues have often surrounded Nigerian teams, with coaches not paid regularly, while players have boycotted training during important qualifiers.

Léna


Les problèmes d’argent de la FNF
Les joueurs de football nigérian ont compris qu’ils vont devoir attendre pour avoir des primes si les problèmes financiers de la Fédération nigériane de Football (FNF) continuent.

La fédération promet que les salaires seront versés lorsque le gouvernement pourra verser les fonds à la fédération.
“ On comprend la situation financière qui affecte le pays” a confié anonymement un joueur à BBC Sport.

D’après le président de la Fédération nigériane de Foot Amaju Pinnick, la récession est tombée au mauvais moment.

“Je crois que tout travail mérite salaire, mais la situation économique actuelle ne nous le permet pas” a-t-il indiqué.

La Fédération nigériane de Football a besoin de fonds pour préparer la coupe du monde 2018.

“Ce n'est pas juste le Nigeria, mais une récession globale et il est très difficile de répondre à toutes les obligations financières du pays.”

Le gouvernement a des problèmes d’argent et il est donc très difficile de financer la fédération.

La FNF a souvent besoin d’argent ce qui a déjà entrainé des grèves de la part de l’équipe technique et des joueurs.

Léna


April 13, 2016

Minister’s Deadly Car Crash
Nigeria’s minister of State for Labour and Productivity, James Ocholi, died last Sunday in a car crash. He was 55 years old. Mr. Ocholi’s wife and son died with him, as 4 other people that were near the road. The driver is in emergency room, in a critical condition.
Not much is known about the accident, the only supposition is that a tire of the minister’s car blew up, which caused the car to roll over and off the road. But it can also be a criminal case as political corruption is rampant in Nigeria.
James Ocholi was working for justice since 1986. He became a Senior Advocate in 2007. He was governorship aspirant in Kogi State in 2011 and became deputy in 2013. He was appointed as Productivity Minister last year, in 2015.
Nils





Un Ministre tué dans un Accident

Le ministre du travail, James Ocholi, est décédé dimanche dernier dans un accident de voiture à l’âge de 55 ans. Sa femme et son fils sont morts avec lui, ainsi que 4 autres personnes qui se trouvaient près de la route. Le conducteur est hospitalisé dans un état très grave.
Il n’y a pas beaucoup d'informations sur l'accident, la seule hypothèse étant qu’un pneu aurait éclaté, ce qui aurait fait faire plusieurs tonneaux à la voiture du ministre. Mais il se peut aussi que ce soit un acte criminel : la corruption politique est très présente au Nigeria.            James Ocholi travaillait dans le milieu judiciaire depuis 1986. Il avait été distingué du titre de Senior Advocate (juriste éminent) en 2007 et s’était présenté au poste de gouverneur de l'Etat de Kogi en 2011. Il était devenu député en 2013 et avait été nommé ministre du travail l'an dernier, en 2015.

April 03, 2016

Why prefer silence?

The NGO Human Rights Watch (HRW) denounced the silence of the Nigerian authorities as regards the largest abduction of Boko Haram in Nigeria, which took place a year ago in the city of Damasak, in the extreme north.
Although at the time media reported the abduction of hundreds of children in the region, the figures have not been confirmed. Yet some journalists and cameramen took pictures of the city at the time of the arrival of troops from Chad and Niger. Then Local newspapers  indicated that the authorities had denied the information.
It happened a few months after the kidnapping of schoolgirls in Chibok, which mobilized all activists of the country. Moreover, in this region of the extreme north of Nigeria, people often displaced and extremely poor are scarcely heard and a few months before the presidential election, the political climate made it difficult to cover such an event.
Approached by the families of missing persons in IDP camps HRW has sent request to the Nigerian Government to acknowledge numerous cases of disappearances. The most important is to recognize what happened and the families’ grief.
According to an AFP count, more than 1 650 people have been killed by Boko Haram since the inauguration of President Buhari in May 2015, hundreds of others have been removed.

Un silence coupable

 L'ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce le silence des autorités nigérianes autour du plus grand rapt de Boko Haram au Nigeria, qui a eu lieu il y a un an dans la ville de Damasak, à l'extrême-nord du pays.
Si certains médias ont fait état à l’époque de l’enlèvement d’une centaine d’enfants dans la région, les chiffres n’ont jamais été confirmés. Pourtant, certains journalistes et cameramen ont pris des images de la ville au moment de l’arrivée des troupes venant du Tchad et du Niger. Des journaux locaux indiquaient alors que les autorités avaient démenti les informations.
 L’événement s’est produit quelques mois seulement après l’envement des lycéennes de Chibok, qui mobilisaient tous les medias.
Dans cette région de l’extrême-nord du Nigeria, les populations, souvent déplacées et extrêmement pauvres, n’ont pas les moyens de se faire entendre et quelques mois avant l’élection présidentielle, le climat politique tendu rendait difficile la couverture d’un tel événement.
 Contactée par les familles des disparus dans les camps de déplacés, l’organisation  HRW demande aujourd’hui au gouvernement nigérian de prendre en compte les nombreuses disparitions dans le pays. Le plus important est de reconnaître ce qui s’est passé pour soulager la douleur des familles.
Selon un décompte de l’AFP, plus de 1 650 personnes ont été tuées par Boko Haram depuis l’entrée en fonction du président Buhari en mai 2015, des centaines d’autres ont été enlevées.

Romain

February 10, 2016

Not Saturday Night Fever

In Nigeria, 175 cases of Lassa fever have been reported with a total of 101 deaths.
The World Health Organization (WHO) describes “Lassa fever” as a virus infection related to Ebola or  Marburg’s family. It derives its name from a village in northern Nigeria where it was identified for the first time in 1969.
Endemically rife in Nigeria, Guinea, Liberia and Sierra Leone, Lassa fever is asymptomatic in 80% of cases, but for others it can cause serious damage bleeding or neurological. Transmission occurs by the excretions of rodents or by direct contact with blood, urine, feces or other body fluids of a sick person.
In November, the first suspected case of this new epidemic appeared in Bauchi state in northern Nigeria. Then other cases were listed in Kano, Niger, Plateau, Taraba, Nassarawa and Gombe (north and center) and in the south in Edo State, Oyo and Rivers, with the oil hub of Port Harcourt.

Ce n’est pas la Fièvre du Samedi Soir

Au Nigéria, 175 cas de fièvre de Lassa ont été répertoriés avec un total de 101 morts. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) décrit la fièvre de Lassa comme une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg. Elle tire son nom d'une localité du nord du Nigeria où elle a été identifiée pour la première fois en 1969.
Sévissant de manière endémique au Nigeria, en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, la fièvre de Lassa est asymptomatique dans 80% des cas, mais pour les autres elle peut provoquer des atteintes graves, hémorragiques ou neurologiques. La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d'autres liquides biologiques d'une personne malade.
En novembre le premier cas suspect de cette nouvelle épidémie est apparu dans l'Etat de Bauchi, dans le nord du Nigeria, en novembre. D'autres cas ont ensuite été répertoriés dans les Etats de Kano, Niger, Plateau, Taraba, Gombe et Nassarawa (nord et centre), puis dans le sud, dans les Etats d'Edo, Oyo, et Rivers, où se trouve le centre pétrolier de Port-Harcourt.

Romain.

January 25, 2016

Back to the past

Thousands of refugees in northeastern Nigeria who fled to Cameroon when their city was stormed by the islamist group Boko Haram, have recently “returned home”.

More than 15,000 refugees crossed the 300 meters bridge between the city of Gamboru in Nigeria and the city of Fotokol in Cameroon. Their return is coordinated by the Cameroonian army and local authorities of Gamboru. The Nigerian authorities welcomed them and provided them with papers.

In August 2014, Boko Haram attacked barracks at Gamboru Ngala and seized the town, located near Lake Chad and often attacked by terrorists before. Chadian troops passed through Cameroun Cameroon and expelled Boko Haram from the border-city.
The Islamist insurgency has claimed more than 17,000 dead in Nigeria and more than 2.5 million displaced people since 2009.

Retour vers le passé

Des milliers de réfugiés du nord-est du Nigeria qui avaient fui au Cameroun à la prise de leur ville par le groupe islamiste Boko Haram sont récemment rentrés chez eux.

Ils seraient plus de 15.000 réfugiés à avoir traversé le pont de 300 mètres qui sépare la ville de Gamboru, au Nigeria, de la ville de Fotokol, au Cameroun. Le retour des réfugiés est coordonné par l'armée camerounaise et par les autorités locales de Gamboru. Du côté nigérian, les autorités les ont accueillis et leur ont fourni des papiers.

En août 2014, Boko Haram avait attaqué une caserne à Gamboru Ngala et s’était emparée de la ville, située près du lac Tchad et souvent attaquée auparavant par les terroristes. Des troupes tchadiennes passées par le Cameroun avaient chassé Boko Haram de la ville-frontière.

L'insurrection islamiste a fait plus de 17.000 morts au Nigeria et plus de 2,5 millions de déplacés depuis 2009.

Romain