April 29, 2021

 



Arms trafficking in a country plagues abandoned population



Nigeria is affected by a worrying flow of illegal weapons. This phenomenon is very worrying, as it is assumed that there are between 6,145,000 and 30 million illegal weapons in the country, compared to 586,600 weapons available to the Nigerien armed forces. These staggering numbers show that the situation is getting out of control and that the government will have difficulty preventing the country from falling into anarchy.

This situation is not surprising as the country has been affected by numerous attacks and kidnappings and without any government response, Nigerians have lost confidence in their ruling classes and are seeking protection.

Moreover, some philistine political parties are arming the population in order to provoke outbursts and thus win elections.

Finally, if the police and customs officers want to stop the circulation of weapons in the country, they must find the hiding places of the weapons in order to confiscate as many weapons as possible rather than seizing very small quantities of weapons by searching the cargo of vehicles throughout the country.





Le gouvernement face à la circulation des armes




Le Nigéria est frappé par une très forte circulation d’armes illégales.

Ce phénomène est extrêmement inquiétant car il y aurait selon les autorités entre 6,145,000 et 30 millions d’armes illégales dans le pays tandis que les forces armées du pays n’ont que 586,600 armes à leur disposition.

Ces chiffres stupéfiants, montrent que le gouvernement et les forces armées ont laissé la situation leur échapper et auront beaucoup de mal à reprendre le pays en main.

Pourtant ce qui arrive au Nigeria n’est pas surprenant car le pays est victime de nombreuses attaques terroristes et des enlèvements. Le gouvernement ne prenant aucune mesure pour protéger sa population, il perd ainsi la confiance des Nigérians qui sont donc obligés de trouver des moyens pour se protéger.

De plus, des partis populistes aident la population à obtenir des armes dans le but de créer des violences dans le pays et ainsi de se faciliter leur accès au pouvoir. Cependant, si la police et les douaniers veulent ralentir la circulation des armes dans le pays il faut qu’ils se concentrent sur les cachettes où sont stockées les armes pour pouvoir en saisir rapidement le plus grand nombre plutôt que de se concentrer sur la fouille des véhicules partout dans le pays.



Maxime

March 25, 2021

A detrimental lack of infrastructures

 


A detrimental lack of infrastructures

The state of schools in Nigeria is deplorable while it has been proven that working with good facilities is a determining factor in the quality of learning. Moreover, some schools do not even have functional sanitary amenities, a major downside for students and teachers.

However, this lack of infrastructure also puts students at risk. Indeed, the schools where the abductions took place had very dilapidated infrastructures to prevent intrusion. In addition, Nigeria was supposed to receive 3.2bn from Universal Basic Education Commission (UBEC) and State Universal Basic Education Board (SUBEB) for the renovation of school infrastructure but these billions were never received. Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP) accused UBEC and SUBEB of being corrupted and violating the rights of children by allowing them to follow unsuitable learning and also by exposing them to abduction as in Kagara College.

 

Un manque d’infrastructure pour des élèves délaissés et exposés

L’état des écoles du Nigéria est alarmant quand on sait que les infrastructures dans scolaires sont un atout dans la qualité de l’apprentissage des élèves.

Certaines de ces écoles ne disposent même pas de sanitaires fonctionnels ce qui est un réel manque de respect pour les élèves et le corps enseignant.

Cependant, ces carences présentent un risque pour les élèves car les infrastructures visant à empêcher les intrusions étant délabré dans de nombreux établissements cela facilite les enlèvements.

Pour remédier à ces problèmes, le Nigeria était censé recevoir 3,2 milliards de dollars de la part de l'Universal Basic Education Commission (UBEC) et du State Universal Basic Education Board (SUBEB) qui ne leur sont jamais parvenus. Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP) accuse de corruption la UBEC et la SUBEB. Il les accuse aussi de violer les droits des enfants en les empêchant d’avoir accès à une éducation correcte mais aussi de les exposer à des enlèvements comme dans le lycée de la ville de Kagara.



Maxime

March 15, 2021

 



When children mean money



Nigeria is shaken again by a case of abduction of children. Indeed, on the night of Thursday 11Th to Friday 12Th a criminal-band kidnapped about thirty schoolchildren. This is not the first time that kidnappers have been hitting in northern Nigeria, mostly girls-schools.



As a matter of fact, the “bandits” (the name given by the local populations to criminals) kidnap young children to exchange them against a ransom like cars or a lot of money to buy their weapons. But it is Nigeria’s North-West zone which is the most affected: in three months, it’s the fourth kidnaping in the Zamfara state. Experts assert that this increase is the consequence of the state’s poverty and children have become an easy means to make money.

To address the issue, a “school security protocol” has been sent by the government. This initiative is approved by the special agent of UNESCO Gordon Brown and consists in protecting schools with gates.



Mohamed Jalige, the spokesman for the police in this state claims that the local police and the army are working hand in hand to arrest the criminals and send back children in their family. However, even if a large number of newspapers and news sites claim that the number of abducted children is above thirty (39), Mohamed Jalige says that this number is provisional and that it may grow up.



Enfants-Monnaie



Le Nigéria est de nouveau secoué par une affaire d’enlèvement de mineurs. Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 mars, des ravisseurs ont enlevé une trentaine d'écoliers. Ce n'est pas la première fois que des ravisseurs sévissent dans le nord du Nigéria. Ces enlèvements à répétition concernent majoritairement des jeunes filles.



En effet, les « bandits », comme les appellent les populations locales, enlèvent de jeunes enfants et demandent une rançon comme des voitures ou de l’argent afin de financer leurs armes en échange de leur libération. Mais c’est la zone Nord-Ouest du Nigéria qui est la plus touchée : c’est le quatrième cas d’enlèvement d’écoliers en moins de trois mois dans l’état du Zamfara. De nombreux spécialistes affirment que cette augmentation des enlèvements est due à la pauvreté de cet état et les enfants deviennent ainsi une monnaie d’échange. De ce fait, une « initiative pour la sécurité à l’école » a été lancée par le gouvernement et est soutenue par l’envoyé spécial de l’UNESCO, Gordon Brown. Cette initiative consiste à sécuriser les écoles notamment en les protégeant avec des barrières.



Mohamed Jalige, le porte-parole de la police dans cet état affirme sa volonté que la police et l'armée travaillent main dans la main afin d’arrêter les ravisseurs et renvoyer les écoliers dans leur famille. Cependant, même si de nombreux journaux et de sites d'actualité portent le nombre de disparus à une trentaine (39), Mohamed Jalige affirme que ce chiffre n'est pas encore certain et qu’il pourrait augmenter à tout instant.





Martin

Source :

https://www.challenges.fr/monde/nigeria-operation-en-cours-pour-liberer-39-collegiens-pris-en-otage_755494

https://www.france24.com/fr/afrique/20210312-nigeria-180-élèves-sauvés-d-une-attaque-30-sont-portés-disparus

https://www.aa.com.tr/en/africa/nigeria-gunmen-storm-college-abduct-several-students/2174065

https://www.bbc.com/afrique/region-56278671 https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/nigeria/enlevements-au-nigeria-les-enfants-sont-devenus-une-monnaie-d-echange-pointe-un-specialiste-de-l-afrique-subsaharienne_4316913.html

March 14, 2021

 

March 11, 2021

 

All 279 hostages freed


Kidnappings have been raging in Nigeria for over ten years now, wich also come with family exiles, closed schools and millions of euros in ransoms paid.

 

This country continues to suffer these waves of kidnappings forcing the authorities to pay ransom. Late last week, a group of armed men broke into a girls' school in northwest Nigeria to kidnap young students from their boarding school in Zamfara state.

 

Some 317 young girls were missing after the attack on the night of February 25 to 26 when they were placed under military protection. With more precise data, it was counted that 279 students were kidnapped that night. Yet, on march 2, 2021 they were found safe and released without exception.

 

These school attacks are unfortunately common in the northwest of Nigeria, it was the 4th in less than a month.

 

Despite the authorities openly denying paying ransom, there is no doubt for the experts. Thanks to this money the kidnappers get rich and increasingly threaten these states.

                                                                                                                                 

Les 279 otages ont été libéré

Voilà maintenant plus de dix ans que les enlèvements font rage au Nigéria avec pour conséquence l'exil des familles, des écoles fermées, des millions d’euros de rançons versées…

Le pays subit encore et toujours ces vagues d’enlèvement obligeant les autorités à payer des rançons. En fin de semaine dernière, un groupe d’hommes armés est entré par effraction dans une école pour fille dans l'état du Zamfara au Nord-Ouest du Nigéria, afin de kidnapper ces jeunes élèves dans leur pensionnat.

Quelques 317 jeunes filles manquaient à l’appel après cette attaque dans cette nuit du 25 au 26 février alors qu’elles étaient placées sous protection militaire. Avec des données plus précises, on a compté que 279 étudiantes avaient été kidnappées durant la nuit. Elles auraient toutes été libérées saines et sauves le 2 mars.

Le Nord-Ouest du Nigéria est malheureusement habitué à ces attaques d’école, il s’agissait en effet de la 4ème en moins d’un mois.

Bien que les autorités nient officiellement payer ces rançons, cela ne fait aucun doute pour les experts. Les ravisseurs en profitent et menacent de plus en plus ces états.

Léo                                                                                     

 

Sources :

 

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/03/02/nigeria-liberation-de-centaines-d-ecolieres-enlevees-dans-leur-pensionnat_6071648_3212.html

 

https://www.thetimes.co.uk/article/kidnappers-release-300-girls-taken-from-nigerian-school-z762d7mmn

March 04, 2021



Families reunited after 5 days in hell:



Tuesday 2 March, 279 girls were released after they had been abducted on Friday 26 February. Most of the girls were injured. During their captivity, the girls had to sleep in the forest. In addition, they were threatened with firearms by their kidnappers. The abduction took place in the northwest of the country.

This event reinforces the feeling of insecurity among the population in the north of the country strongly affected by the actions of Boko Haram and this is not the first time kidnappings have been deplored. Many Nigerian politicians have expressed their joy at knowing about the release.

These kidnappings are complicated to manage. In fact, authorities cannot afford not to comply with the kidnappers’ demands want because the lives of hundreds of children are at stake. However, it encourages the kidnappers to continue because this is a way to make money and free their jailed members. To combat these kidnappings, the government should strengthen the surveillance and security of schools in the north of the country.



La fin du cauchemar des jeunes filles enlevées:



Ce mardi 2 mars met fin au cauchemar de 279 parents. Les jeunes filles qui avaient été enlevées vendredi 26 février ont été libérées. Elles viennent de passer les cinq pires journées de leur vie. La majorité d'entre elles ont été blessées, de plus, elles ont dû dormir dans la forêt et supporter les menaces des kidnappeurs qui ne cessaient de pointer leurs armes sur elles. Cet enlèvement a eu lieu dans le Nord du pays.

Cet événement renforce le sentiment d'insécurité des populations concernées, fortement touchées par les actions de Boko Haram. Ce n’est pas la première fois qu’on y déplore des enlèvements de grande ampleur comme celui de vendredi.

De nombreux hommes politiques nigérians ont exprimé leur soulagement de savoir les jeunes filles libérées.

Ces enlèvements sont un vrai calvaire pour le gouvernement obligé de faire ce que réclame les kidnappeurs car les vies de centaines d’enfants sont en jeu, mais cela incite les kidnappeurs à recommencer car c’est un moyen facile pour eux de se faire de l’argent et de faire libérer leurs complices qui sont en prison. Le seul moyen de lutter contre ces enlèvements et que le gouvernement renforce la surveillance et la sécurité des écoles du Nord du pays.



Maxime



Sources: https://www.bbc.com/news/world-africa-56249626

February 12, 2021

 

February 03, 2021

                        

Another sabotage in Maiduguri
 

Since 2009, the inhabitants of Maiduguri, the main city in northeastern Nigeria, have been the target of almost daily attacks from Boko-Haram jihadists.

 

This is the third time in a month that Boko-Haram has attacked the city's power lines. Since January 26, Maiduguri's 3 million inhabitants have been without electricity.

                                           

Bukar Musa, a 27-year-old welder, has been unable to work since. “I had to make up my mind to work as a construction worker, but it is not enough to feed my family,” explains the father of three. Like him, many traders are feeling the crisis. For example, Grema Umar, a seller of blocks of ice, whose stock has totally melted since January 26, the day of the power cut.

 

Hajara Abdulkarim, a mother of five, said: “The main problem is the shortage of water in the city, which makes it expensive.

In fact, the pump needs electricity to operate and this is becoming difficult to manage, especially when we see the evolution of the price of a 25 liter can which now reaches 25 naira (one euro), against only seven previously.

 

Islamist have been responsibleof more than 36,000 deaths in Nigeria since 2009.

                                                                                                                         

Un sabotage de plus à Maiduguri

 

Depuis 2009 les habitants de Maiduguri, la principale ville du nord-est du Nigéria, subit les attaques quasi quotidiennes des djihadistes de Boko-Haram.

C’est la troisième fois en un mois que Boko-Haram s’attaque aux lignes à hautes tensions de la ville. Depuis le 26 janvier, les 3 millions d'habitants de Maiduguri sont privés d’électricité.

Bukar Musa, un soudeur âgé de 27 ans, ne peut plus travailler : « J'ai dû me résoudre à travailler comme ouvrier dans la construction, mais ça ne suffit pas à nourrir ma famille » explique ce père de trois enfants. Tout comme lui, beaucoup de commerçants souffrent de la crise, comme Grema Umar, un vendeur de blocs de glace, dont le stock a totalement fondu depuis le 26 janvier, jour de la coupure d’électricité.

Hajara Abdulkarim, une mère de cinq enfants a déclaré "Le problème principal est la pénurie d'eau qui frappe la ville et qui la rend coûteuse".

En effet, la pompe nécessite de l’électricité pour fonctionner et cela commence à devenir un problème difficile à gérer surtout lorsque l’on voit l’évolution effrayante du prix d'un bidon d'eau de 25 litres qui atteint dorénavant 25 nairas (moins d'un euro), contre seulement sept auparavant.

Les islamistes sont responsables de plus de 36.000 morts au Nigéria depuis 2009.

Léo

 

Sources :

 

https://information.tv5monde.com/afrique/sabotage-jihadiste-au-nigeria-la-grande-ville-de-maiduguri-privee-d-electricite-394548

 

https://www.spa.gov.sa/viewfullstory.php?lang=fr&newsid=2185788

 

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/sabotage-jihadiste-au-nigeria-la-grande-ville-de-maiduguri-privee-delectricite-210202


February 11, 2021





The terrorist’s goodwill pledge



On Monday, Auwalun Daudawa, a terrorist leader, responsible in particular for the kidnapping of more than 300 schoolchildren, surrendered to the Nigerian police as part of an amnesty offered by the government.

His men and himself handed back about twenty Kalashnikov rifles as well as other weapons and a large quantity of ammunition. The terrorist leader claimed that he and his 5 lieutenants are not asking for any kobo (the local currency) in exchange for their surrender and added that they had simply been convinced by the government’s national reconciliation policy.

The Nigerian government told them that if they stopped all terrorist activity they could return to normal life. So, Daudawa swore on the Koran.



The Zamfara state governor, Bellow Matawalle claims that peace between the country and the armed groups is an important step for the development of his country adding that he would make his state the most pacific state in the country.





Les bonnes résolutions du terroriste



Lundi, Auwalun Daudawa, un chef terroriste, responsable notamment de l'enlèvement de plus de 300 écoliers, s'est rendu à la police nigériane dans le cadre d’une amnistie proposée par le gouvernement.

Ses hommes et lui ont remis à l'état une vingtaine de fusils kalachnikov ainsi que d'autres armes et une grosse quantité de munitions. Le chef terroriste affirme que lui et ses 5 lieutenants ne demandent pas un kobo (la monnaie locale du pays) en échange de leur reddition et ajoute qu’ils ont simplement été convaincus par les arguments du gouvernement en faveur de la réconciliation entre l’État et les groupes armés.

Le gouvernement a affirmé que s'il cessait toute activité terroriste il pourrait retrouver une vie normale. Il a donc juré sur le Coran de ne plus jamais commettre d’activité criminelle.

Le gouverneur de l’état Bellow Matawalle a affirmé que la réconciliation avec les groupes armées est une étape importante du développement de son pays avant d’ajouter qu’il ferait de l’état de Zamfara, dans lequel sévissaient les bandits, l’un des plus paisibles du pays.





Martin









Source : https://guardian.ng/news/nigerian-behind-abduction-of-kankara-schoolboys-surrenders/ https://www.aa.com.tr/en/africa/nigeria-notorious-bandit-leader-surrenders/2138171

January 28, 2021

A long-awaited military change

 

On December 26, Muhammadu Buhari replaced the nation’s defense chiefs (See table at the end of this article).

 This measure which was really eagerly awaited has been strangely received. In fact, some welcomed the measure but others faulted the action criticizing the president for the delay as they had been waiting for it for a long time, but also because retirement was overdue for the defense chiefs.

Expectations are high concerning the reduction of the insecurity in the north and an improvement in the fight against Boko Haram. This measure is also supposed to boost the morale of the soldiers on the front.


fonction                            former defense chiefs                        new defense chiefs

Chief of Defence Staff     General Abayomi Olonisakin           Major-General LEO Irabor
Chief of Army Staff         Tukur Buratai                                    Major-General I.Attahiru
Chief of Naval Staff         Vice-Admiral Ibok Ekwe Ibas          Rear Admiral A.Z Gambo
Chief of Air Staff             Air-Marshal Sadique Abubakar        Air-Vice Marshal I.O Amao


Des nominations très attendues


 

Le 26 décembre, Muhammadu Buhari a changé les chefs de l’armée du pays (voir tableau ci-dessous).

 Ce changement était très attendu par les Nigérians pourtant les réactions sont très partagées. En effet, bien que beaucoup aient bien accueilli la mesure, certains blâment le président pour tout le temps qu’il a mis à la prendre. Les mécontents ne comprennent pas pourquoi la mesure n’a pas été prise plus tôt d’autant plus que les chefs d’état-major auraient dû partir en retraite depuis bien longtemps.

 Les Nigérians attendent beaucoup de cette mesure. En effet, elle est censée réduire l’insécurité dans le nord du pays mais surtout faire avancer la lutte contre Boko Haram. On attend aussi de cette mesure qu’elle améliore le moral de soldats très éprouvés par le conflit.


Fonction                                                anciens chefs militaires                       nouveaux chefs militaires

Chef d'état-major de la défense            Général Abayomi Olonisakin              Major-Général Leo Irabor
Chef d'état-major des armées               Tukur Buratai                                       Major-Général I.Attahiru
Chef d'état-major de la marine             Vice-amiral Ibok Ekwe Ibas                 Contre-amiral A.Z Gambo
Chef d'état-major de la Force aérienne Maréchal de l'air Sadique Abubakar    Vice-maréchal de l'air                                                                                                                              I.O Amao

Maxime

 

source: https://guardian.ng/news/nigerians-react-as-buhari-appoints-new-service-chiefs/

January 21, 2021





False vaccines alert!



Recently, the government warned the population about an important wave of fake vaccines circulating in the country.

Even if a hundred thousand of Pfizer’s vaccines are expected for the end of January and ten million for the end of March, they want to remind the population that no vaccine has been validated by NAFDAC (national agency for quality control) up to now…



It is important to know that drugs traffic isn’t new in Africa. In 2015, 126 million tons of false drugs had been seized by customs in Africa and ONE THIRD of these drugs was destinated to the continent’s most populated country: Nigeria. Moreover, a lot of defective Covid tests had been circulating on the black market during the 1st wave in Nigeria.



These vaccine controversies are taking place in the context of a second murderous wave in the country: Nigeria has beaten all its records with 1 867 new cases on January 15th and 1 464 in the last 24 hours, bringing the number of cases to 113 305 including 91 200 people recovered, according to the NCDC (Nigerian Centre for Disease Control).



Alerte aux faux vaccins !



Depuis peu le gouvernement nigérian a mis en garde sa population face à une importante vague de circulation de faux vaccins dans le pays.

Même si 100.000 doses du vaccin Pfizer sont attendues fin janvier et 10 millions fin mars, il est rappelé à la population qu’aucun vaccin n’a été pour la moment validé par le NAFDAC (l’agence nationale du contrôle de la qualité).



Il est important de savoir que le trafic de vaccin en Afrique ne date pas d’hier. En 2015, 126 millions de tonnes de faux médicaments avaient été saisis par les douanes en Afrique et UN TIERS de ces médicaments étaient destinés au pays le plus peuplé du continent : le Nigéria. De plus, de nombreux tests Covid défectueux avaient énormément circulé sur le marché noir lors de la première vague au Nigéria.



Ces polémiques sur les vaccins interviennent dans un contexte de seconde vague meurtrière dans le pays. En effet, ces derniers jours le Nigéria a battu tous ses records avec 1.867 nouveaux cas le 15 janvier dernier et 1464 ces dernières 24 heures, ce qui porte le nombre de cas à 113.305, avec 91.200 personnes rétablies précise le NCDC (Centre nigérian de contrôle des maladies).

Martin



Sources :



https://fr.africanews.com/2021/01/15/nigeria-alerte-aux-faux-vaccins-contre-la-covid-19/ https://www.aa.com.tr/en/africa/nigeria-reports-1-301-more-covid-19-cases-/2116660

January 15, 2021

 

 Waiting for the second Covid wave 

New cases of Covid-19 are on the rise. During the first ten days of January 2021, the country recorded 12,508 new cases, three times more than for the whole of November 2020.

 Despite the Health Minister's words on Covid-19, the data on positive cases would be underestimated. The number of reported cases remains relatively low but a maddening statistic has emerged: less than 10% of deaths due to Covid-19 would be declared in Nigeria.

 “We are well into the second wave of the pandemic. Lagos frighteningly recorded its highest number of infections in one day yesterday” Babajide Sanwo-Olu, Governor of Lagos said.

 According to Mr. Babajide Sanwo-Olu, Lagos and its slums are increasingly affected by this looming second wave, where positive cases detected more numerous and severe.

Healthcare services are urging the government to provide 100,000 doses of vaccine to slow down this second wave. A second lockdown is looming, it would be best to avoid it but for economic reasons. In addition to all this, the lack of discipline of the Nigerian population is a key factor in the progression of the virus.

                                                                                                                         

La deuxième vague de Covid serait déjà là

Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 ne fait qu’augmenter. Pendant les dix premiers jours de janvier 2021, le pays a enregistré 12.508 nouveaux cas, soit trois fois plus que pour l'ensemble du mois de novembre 2020. 

Malgré les déclarations apaisantes du ministre Nigérian sur le Covid-19, le nombre de cas positifs serait sous-évalué. Le nombre de cas rapportés reste relativement bas mais moins de 10% des décès dus au Covid-19 seraient déclarés.

Pour Babajide Sanwo-Olu, gouverneur de Lagos « Nous sommes bien entrés dans la deuxième vague de la pandémie. Hier, Lagos a enregistré son plus grand nombre d'infections en une journée, ce qui est effrayant. »

Selon le gouverneur, Lagos et ses bidonvilles sont de plus en plus touchés par cette seconde vague qui se profile, et les cas positifs détectés plus nombreux et sérieux. Avec cette nouvelle vague plus dévastatrice, les services soignants appellent le gouvernement à leur procurer 100.000 doses de vaccin pour ralentir cette deuxième vague. Un confinement se profile, mais pour des raisons économiques, le mieux serait de l’éviter.

En plus de tout cela, le manque de respect des mesures barrières par la population est un facteur clé dans la progression de ce virus.

Léo                                        

 

Sources :

http://www.actufoot.com/national/positif-coronavirus-osimhen-sexcuse/

https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/afrique-du-sud/covid-19-le-nigeria-touche-a-son-tour-par-une-seconde-vague-epidemique_4253233.html

https://www.aa.com.tr/en/africa/nigeria-records-increase-in-covid-19-cases/2108175

January 08, 2021


Boko Haram’s Christmas attack on Pemi:

On 24 December, Boko Haram fighters killed 11 persons, burned ten houses and looted medical supplies in a hospital before burning it. They burned the church of the main Christian village, Pemi, located in the North of the country. They also kidnapped a priest. Some citizens ran away to the bush and some of them are still missing.

Security forces had warned the population that an attack may occur.

Boko Haram focus their attack on the northern part of Nigeria where they try to overthrow the government to create an Islamic state.

Boko Haram has killed 36,000 people so far and is responsible for the displacement of 2 million people. Because of this insecurity, northern communities have resorted to arming vigilantes and militia groups in order to protect the population. Those organizations work alongside the army.

Moreover, the northern population don’t understand why President Muhamadu Buhari does not keep its promises and undertake action against Boko Haram.

 

Boko Haram attaque à Noël

Le 24 décembre, des hommes armés de Boko Haram ont attaqué le village de Pemi situé au nord du Nigeria. Les djihadistes ont brûlé dix maisons, volé du matériel médical d’un hôpital avant de le brûler ainsi que l’église du village. Onze personnes ont été tuées dans l’attaque. Certains habitants du village ont fui dans la brousse et certains parmi eux sont toujours portés disparus.

Boko Haram concentre ses attaques sur le nord du Nigeria car c’est là qu'ils essayent de créer un état islamique. La sécurité publique avait prévenu la population qu’une attaque pouvait avoir lieu. Le drame n’a pourtant pas été évité.

Le bilan des agissements de Boko Haram s’élève à 36000 personnes tuées et à 2 millions de personnes déplacées. En raison de ce climat d’insécurité, les communautés du nord du pays ont recours à des groupes d’autodéfense et à des milices armées dans le but de protéger la population.

Les populations du nord ne comprennent pas pourquoi le président Muhamadi Buhari ne tient pas ses promesses de lutte contre Boko Haram et n’entreprend rien pour les stopper.

Maxime M

Sources: https://guardian.ng/news/boko-haram-kills-seven-in-christmas-eve-attack/

https://www.bbc.com/news/world-africa-55448105