January 11, 2015

A litany of bomb attacks


 December 22, two bomb attacks killed at least 27 people and wounded around 60 at a bus station and a market in northeast Nigeria.

The first attack happened in the city of Gombe and combined two explosions. Mohammed Fawu, a witness said that “The second blast was worse than the first one because many people rushed to the scene and were affected. Many were killed or injured”. Furthermore, setting off twin bombs is a classic guerrilla tactic which seeks to maximize casualties. It was the second attack on Gombe's public transport system in as many months: the last one, a car bomb at a bus stop, killed at least ten people at the end of October.

Hours later, the second one resounded in a market in the north Nigerian city of Bauchi. This one killed at least seven people, setting the entire area ablaze. Authorities said that around 19 people were wounded. A witness said that “Large sections of the central market area were on fire, sending plumes of smoke into the air”. “The attack seems to have been designed in order to maximize casualties, targeting traders as they were leaving the market”, said Al Jazeera's Ahmed Idris, reporting from Abuja.

No one claimed responsibility but once again, facts are pointing at Boko Haram, because the group have repeatedly set off bombs targeting civilians and already claimed a number of attacks at bus stations, especially in the north, where the two cities are situated.

According to the Council on Foreign Relations think tank, violence has already killed about 10,340 people in the north east of the country this year and every day other people die. The threat of Boko Haram has become the gravest problem for the security of the country.


Bombe après bombe

Lundi 22 décembre,  deux attentats à la bombe ont tué au moins 27 personnes et fait environ 60 blessés dans une gare routière et un marché dans le nord du Nigeria.

La première attaque s’est produite dans la ville de Gombe, combinant deux explosions. Mohammed Fawu, l’un des témoins, a rapporté que la seconde explosion avait finalement été la pire car beaucoup de personnes s’étaient précipitées sur les lieux et avaient été touchées: beaucoup sont mortes ou ont été blessées.
Faire exploser deux bombes « jumelles » est une tactique classique de guérilla, qui cherche à maximiser les victimes. C’est la seconde attaque contre le système de transport public de la ville en plusieurs mois : la dernière remonte à octobre dernier, lorsqu’une voiture piégée a explosé à un arrêt de bus, tuant au moins 10 personnes.

Plusieurs heures plus tard, la seconde attaque a touché un marché de la ville de Bauchi, au nord est. Celle-ci a tué au moins sept personnes et provoqué un incendie. Les autorités ont annoncé qu’environ dix neuf personnes étaient blessées. Selon un témoin: « les sections centrales du marché étaient en flamme, on voyait des panaches de fumée dans le ciel ». « L’attaque semble avoir été conçue pour tuer le plus grand nombre, visant aussi les commerçants qui quittaient le marché », a commenté Ahmed Idris le correspondant d’Al Jazeera à Abuja.
Personne n’a revendiqué la responsabilité de l’attentat, mais encore une fois, les faits semblent désigner Boko Haram, puisque le groupe vise fréquemment les civils et a déjà revendiqué des attaques dans des gares routières, surtout au nord du pays, où se trouvent les deux villes. On ne sait pas encore s’il s’agissait ou non d’attentats suicides.

Selon le groupe de réflexion du CFR (Conseil des Relations à l’Etranger), les actes violents dans le nord est du pays ont déjà tué 10 340 personnes cette année, et d’autres meurent tous les jours. La menace de Boko Haram est devenu le problème de sécurité le plus grave pour le pays.

Maurine

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