April 03, 2016

Why prefer silence?

The NGO Human Rights Watch (HRW) denounced the silence of the Nigerian authorities as regards the largest abduction of Boko Haram in Nigeria, which took place a year ago in the city of Damasak, in the extreme north.
Although at the time media reported the abduction of hundreds of children in the region, the figures have not been confirmed. Yet some journalists and cameramen took pictures of the city at the time of the arrival of troops from Chad and Niger. Then Local newspapers  indicated that the authorities had denied the information.
It happened a few months after the kidnapping of schoolgirls in Chibok, which mobilized all activists of the country. Moreover, in this region of the extreme north of Nigeria, people often displaced and extremely poor are scarcely heard and a few months before the presidential election, the political climate made it difficult to cover such an event.
Approached by the families of missing persons in IDP camps HRW has sent request to the Nigerian Government to acknowledge numerous cases of disappearances. The most important is to recognize what happened and the families’ grief.
According to an AFP count, more than 1 650 people have been killed by Boko Haram since the inauguration of President Buhari in May 2015, hundreds of others have been removed.

Un silence coupable

 L'ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce le silence des autorités nigérianes autour du plus grand rapt de Boko Haram au Nigeria, qui a eu lieu il y a un an dans la ville de Damasak, à l'extrême-nord du pays.
Si certains médias ont fait état à l’époque de l’enlèvement d’une centaine d’enfants dans la région, les chiffres n’ont jamais été confirmés. Pourtant, certains journalistes et cameramen ont pris des images de la ville au moment de l’arrivée des troupes venant du Tchad et du Niger. Des journaux locaux indiquaient alors que les autorités avaient démenti les informations.
 L’événement s’est produit quelques mois seulement après l’envement des lycéennes de Chibok, qui mobilisaient tous les medias.
Dans cette région de l’extrême-nord du Nigeria, les populations, souvent déplacées et extrêmement pauvres, n’ont pas les moyens de se faire entendre et quelques mois avant l’élection présidentielle, le climat politique tendu rendait difficile la couverture d’un tel événement.
 Contactée par les familles des disparus dans les camps de déplacés, l’organisation  HRW demande aujourd’hui au gouvernement nigérian de prendre en compte les nombreuses disparitions dans le pays. Le plus important est de reconnaître ce qui s’est passé pour soulager la douleur des familles.
Selon un décompte de l’AFP, plus de 1 650 personnes ont été tuées par Boko Haram depuis l’entrée en fonction du président Buhari en mai 2015, des centaines d’autres ont été enlevées.

Romain

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