January 13, 2020



Police find baby factories




The Nigerian police keep rescuing young pregnant women in illegal maternities
where babies are destined to be sold in the whole country.
On September 30, 19 women from 15 to 28 years old and 4 babies were saved
by the police. Most of these women were raped or forced to be pregnant. They
come from different parts of the country and were promised a job. According
to the police, a baby boy would be sold for $1400 and a baby girl for $830.
The culprits are still on the run.
On the October 5, the Lagos police department said they had found 7
young women aged 13 to 27 who were waiting at a bus stop in the
district of Isolo. They confessed they were part of a group of 20 who
escaped after they were forced to get pregnant. 13 of them have not been
located yet.
The police are actively investigating the awful traffic.
The human traffic, especially the sale of children, is one of the most
important crimes in Nigeria after fraud and drug trafficking, according to the
United Nations. Even if Nigeria is the African biggest oil producer, poverty
is very important and most of the 190 billion inhabitants live with less
than $2.19 per day.
It is not the first time such baby factories make the headlines as there
have been several raids in the past, last year 160 children were rescued.



La police découvre des usines à bébés




La police nigériane n’en finit pas de découvrir et de secourir des jeunes femmes
enceintes dans des maternités illégales où les bébés sont destinés à être
vendus dans le pays.
Le 30 septembre, ce sont 19 femmes âgées de 15 à 28 ans et 4 bébés qui ont
été sauvés. La plupart des femmes ont été violées ou forcées à tomber
enceintes.
Elles viennent de différentes régions du pays et on leur a promis un emploi.
Selon la police, un bébé garçon se vendrait 1265 euros et une fille 760 euros.
A ce jour, les responsables sont toujours en fuite.
Le 5 octobre, la police de Lagos a annoncé avoir récupéré 7 jeunes femmes
âgées de 13 à 27 ans qui attendaient à un arrêt de bus dans le district d’Isolo.

Elles feraient d’un groupe de vingt à s’être échappées après avoir été mises
enceintes. Treize d’entre elles n’ont pas encore été localisées.
Les organisateurs de ce trafic humain sont activement recherchés par la police.
Le trafic d’êtres humains, et en particulier, la vente d’enfants, est très répandu
au Nigeria. Après la fraude et le trafic de drogue, il s’agit du troisième crime le
plus répandu dans le pays selon les Nations Unies.
Bien que le Nigeria soit le plus grand producteur de pétrole du continent
africain, la pauvreté y est très importante et la majorité de la population de 190
millions de personnes vit avec moins de 2 euros par jour.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que les « usines à bébés » font
la une dans le pays. Par le passé plusieurs raids ont déjà été menés dont un l’an
dernier qui a permis de sauver 160 enfants.
Adrien

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