November 02, 2020



Major crisis rocks Nigeria





The protest movement #EndSARS that denounces the violence of SARS - the unit supposed to fight crime - was born in Lagos two weeks ago, and has spread to the whole country.

Faced with multiple demonstrations, the government has decided to dissolve this unit.

Yet, protesters are still angry and have come up with more demands such as freedom and social advances. The movement that initially denounced police brutality is now becoming an opposition force to president Buhari’s policy.

On October 20, during a protest march against the curfew in Lagos, 12 protesters were killed and it is now named “Bloody Tuesday”. More than 56 victims were reported nationwide.

These last days, food reserves stored for the poorest inhabitants during the lockdown which were pillaged, because according to protesters they should have been distributed a long time ago.

Popular protest is still raging and its proponents really determined.





Le Nigéria secoué par une très forte crise sociale



Le mouvement contestataire #EndSARS qui dénonce les violences policières du SARS (unité censée lutter contre la délinquance) est né à Lagos il y a environ deux semaines, et a pris une ampleur sans précèdent dans tout le pays.

Face aux nombreuses manifestations, le gouvernement a dû prendre la décision de dissoudre cette unité. Toutefois les manifestants n’ont pas décoléré et ont élargi leurs revendications (plus de liberté, plus d’avancées sociales) : le mouvement qui dénonçait la brutalité policière est maintenant devenu un mouvement de contestation de la politique du gouvernement du président Buhari.

Le mardi 20 octobre désormais baptisé « mardi sanglant », lors d’une manifestation contre l’installation d’un couvre-feu à Lagos 12 manifestants ont été abattus. En tout, plus de 56 victimes sont à déplorer dans tout le pays.

Ces derniers jours ce sont des réserves de nourriture prévues pour les habitants les plus démunis après le confinement qui ont été pillés, car selon les manifestants elles auraient dû être distribuées depuis longtemps.

La contestation populaire demeure vive et ses acteurs sont extrêmement motivés et déterminés.



Martin





https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/27/nous-avons-trop-de-mal-a-nous-nourrir-au-nigeria-les-pillages-d-aide-alimentaire-se-multiplient_6057531_3212.html



https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/26/nigeria-les-pillages-se-multiplient-les-autorites-a-la-peine_6057377_3212.html

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