February 17, 2010

Thursday 17 December

British Protected Achebe

Mr. Achebe was born in British colonial Nigeria and the title of his latest book is the designation on his passport when he went out of his country for the first time, in 1957 to attend BBC Staff School in London.
You could read, “British Protected Person.”
For Mr. Achebe, it was a “rather arbitrary protection.”
In Nigeria, Mr. Achebe followed schools modeled on British public schools.
He read English novels and a lot of about the history of Africa .
His new book, “The Education of a British-Protected Child,” is his first work since he was paralyzed in 1990, due to a car accident in Nigeria.
Mr. Achebe also won the Man Booker International Prize.

In this book he talks about colonialism, identity, family, Mr. Achebe’s boyhood and his father, who was a Christian evangelist, about raising his daughters and protecting them from the racism in far too many children’s books, about Nigerian politics and about teaching his own writing.

Some book reviewers asked why he wrote in English, the oppressor’s language.
He explained that much of his country’s daily business is conducted in English.
In addition, 200 languages are spoken in Nigeria, English is the only way to reach a wide audience . He also argued that English was seen even by progressive politicians as a way to achieve a unified discourse.



Jeudi 17 décembre

L'enfance «protégée» de Chinua Achebe

L'écrivain Chinua Achebe, qui a entre autres remporté le Man Booker International Prize, est né lorsque le Nigeria n'était encore qu'une colonie britannique.
Le titre de sa dernière œuvre, L'éducation d'un enfant protégé, évoque la mention qui figurait sur son passeport lorsque il quitta son pays d'origine pour la première fois en 1957, afin de rejoindre le centre de formation de la BBC à Londres.
Sur son passeport était inscrit «British Protected Person» autrement dit personne protégée. Pour Mr Achebe, il s'agissait d'une «protection assez arbitraire»
Au Nigeria, il a suivi un enseignement modelé par la culture britannique.
Il a lu de nombreux ouvrages en anglais et plus particulièrement ceux évoquant l'histoire de l'Afrique.
Son nouveau livre est le premier depuis son accident de voiture en 1990 qui le laissa paralysé.

Dans son livre il évoque multiples sujets: le colonialisme, l'identité, la famille, son enfance avec son père chrétien évangéliste; la vie de ses filles qu'il s'efforce de protéger contre le racisme, la politique au Nigeria et pour finir l'enseignement de ses propres œuvres.

Quelques critiques s'interrogent sur les raisons qui l'ont poussé à écrire en anglais, la langue «de l'oppresseur»,
A cela, il répond que l'anglais est la langue des affaires, En outre, plus de 200 langues sont parlées au Nigeria et l'anglais est bien la seule qui permet de toucher un large public et aussi d'unifier le champs du discours.

Sacha

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