Wide angle : I think that the USA really wants to come closer to Nigeria. But I’m quite pessimistic on the outcome because peaceful elections seem out of reach at a time when a part of the country is under the threat of Boko Haram and the whole country on the brink of civil war between Christians and Muslims. In addition the government doesn’t control part of the national territory, in spite of military intervention and the population feels abandoned. I suppose that US military help will be mostly the delivery of sophisticated weapons and military training. Finally, I don’t think that Kerry is right about the absence of connection between Syria and Iraq terrorists and Boko Haram because they share a common ideology and the same goal of establishing a caliphate.
Line.
John Kerry appelle à une élection pacifique
Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est rendu au Nigéria dimanche 25 janvier pour une journée de rencontres à Lagos (la capitale commerciale du pays) avec les candidats à la présidentielle, afin de promouvoir un processus électoral pacifique alors que les attaques du groupe terroriste Boko Haram se multiplient. M.Kerry a rencontré tour à tour Messieurs Jonathan et Buhari. Puis il a tenu une conférence de presse en solo.
Il a déclaré aux journalistes que l’Amérique et d’autres pays allaient suivre de près l’élection et que « Les Etats-Unis sont profondément engagés aux côtés du Nigéria » ; « Ce sera la plus grande élection démocratique sur le continent ».
Il a aussi téléphoné au chef de la commission électorale Attahiru Jega pour lui demander d’assurer la crédibilité du scrutin et de ne pas le reporter. «Il est impératif que le Nigéria tienne ses élections dans les temps» a ajouté Kerry, en réponse aux remarques du conseiller pour la sécurité nationale Sambo Dasuki qui avait laissé entendre cette semaine que le scrutin devrait être différé pour permettre la distribution des cartes d’électeur.
Kerry a dit que les Etats-Unis échangeaient des informations avec le Nigéria et étaient prêts à faire plus si l’élection du 14 février se déroulait sans violence et d’une manière démocratique. « Etant donné les enjeux, il est absolument essentiel que ces élections se déroulent pacifiquement — qu’elles soient crédibles, transparentes et responsables. »(Lors des dernières élections de 2011, quand Buhari a perdu contre Jonathan, trois jours d’émeutes avaient fait plus de 800 morts et avaient déplacé 65.000 personnes). Nous voulons nous assurer que tous les partis qui prennent part à l’élection seront pacifiques » ; « Personne ne gagne par la violence, personne ne gagne en transformant un désaccord politique en une tuerie… La preuve sera dans les décisions qui seront prises au cours de l’élection et après ».
Les responsables du Département d’Etat sont aussi inquiets qu’aucun des deux principaux candidats — le président Goodluck Jonathan et le général à la retraite, Muhammadu Buhari — ne remportent une victoire franche le mois prochain. Cela pourrait conduire à un ballottage et prolonger l’incertitude politique au Nigéria, la première économie d’Afrique.
Les deux candidats ont promis de réduire la violence, mais John Kerry a aussi lancé un avertissement : «Quiconque incite à un chaos postélectoral ne sera pas admis aux Etats-Unis », « Les Etats-Unis refuseront l’entrée à toute personne responsable d’avoir attisé la violence durant les élections du Nigéria le mois prochain. Quiconque contribuera à attiser la violence contre la population civile devra être tenu responsable, y compris par le refus d’un visa américain. Les instigateurs ne seront pas les bienvenus aux Etats-Unis».
L’administration Obama, selon des responsables américains de haut rang, est inquiète que les violences liées aux élections pourraient ternir le vote du 14 février et potentiellement fournir une ouverture à Boko Haram pour s’emparer de nouveaux territoires dans le nord-est du pays.
L’élection arrive au milieu d’une série de meurtres et d’enlèvements perpétrés par Boko Haram, un groupe terroriste qui s’est emparé d’une bonne partie du nord-est du Nigéria et s’en prend à la population civile. Boko Haram a constitué un des principaux sujets de discussion de Kerry. John Kerry a dit que les Etats-Unis restaient un allié fidèle du Nigéria dans sa lutte contre Boko Haram, qui a tué des milliers de personnes, en a kidnappé des centaines et en a déplacé plus d’un million durant sa campagne pour créer un état islamique au nord-est du Nigéria et qu’il ne voyait pas de lien direct entre les terroristes de Syrie et d’Iraq et Boko Haram. Il a ajouté : «Nous espérons des deux candidats qu’ils puissent renforcer la sécurité». L’administration Obama a fourni des renseignements, des formations, et des armes au Nigéria pour le soutenir dans son combat contre Boko Haram. Mais les Américains ont exprimé leur inquiétude quant à l’action de l’armée et des services de renseignements du pays, qui ne sont pas assez agressifs pour faire face à l’organisation terroriste.
Mr. Kerry s’est également inquiété des violations des droits de l’Homme qui auraient été commises par l’armée nigériane.
Line. 26/01/2015
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