Clashes between farmers and semi-nomadic herders have killed more than 3600 people since 2016, according to Amnesty International.
Nomadic Muslim herders and Christian farmers have been conflicting over the years about access to lands, but the violence has greatly increased in recent years as a result of population growth, increasing conflict and growing insecurity in the north, which has blocked many traditional grazing roads.
The attacks have become frequent in the Adawama, Benue, Kaduna, Taraba states and the Plateau which represent “the fertile belt” of Nigeria.
Amnesty also accused Nigerian authorities of not doing enough to end massacres, lootings and fires in villages . Although security forces are stationed near the attacks , they don't react in time. Osai Ojigho,director of the Nigerian program of Amnesty International said that the government showed incompetence and failed in their duty to protect the population.
This situation could affect the upcoming elections in February 2019 when Muhammadu Buhari will seek a second term as president.
Affrontements meurtriers entre agriculteurs et éleveurs
Selon Amnesty International, plus de 3600 personnes ont été tuées dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs depuis 2016.
Les éleveurs nomades musulmans, et les agriculteurs sédentaires chrétiens sont en conflit depuis des années pour l’accès aux terres, mais les violences se sont largement aggravées ces dernières années, en raison de la poussée démographique et de la multiplication des conflits et de l’insécurité croissante dans le Nord, qui ont bloqué de nombreuses routes traditionnelles de pâturage.
Les attaques ont été les plus fréquentes dans les états d'Adamawa, de Benue, de Kaduna, de Taraba et du Plateau, qui représentent «la ceinture fertile » du Nigéria.
Amnesty a également accusé les forces de sécurité nigérianes de ne pas en faire assez pour mettre fin aux massacres, aux pillages ou aux incendies de villages. Même si des forces de sécurité se trouvent à proximité des lieux de violence, elles sont trop lentes à réagir. Selon Osai Ojigho, directeur du programme nigérian d'Amnesty International, le gouvernement a affiché son incompétence et a manqué à son devoir de protéger la population.
La situation sécuritaire est particulièrement préoccupante alors que le président Buhari veut solliciter un second mandat lors des élections présidentielles de février 2019.
Prisca