May 23, 2011

The Met unsympathetic to slaves


On Friday 20, May 2011, the High Court of England and Wales returned its decision about the case of four Nigerian women exploited as slaves by English families. They remained anonymous for legal reasons.

The case hatched in 2007, when all four finally dared to testify before the Metropoitan Police Service (MPS), also known as “The Met”, the territorial police force responsible for Greater London, settled in Scoland Yard.

Their stories revealed a painful past which brought them in the United Kingdom to work in and around the capital city, aged between 11 for the youngest ans 15 for the eldest, with no guarantees about their status there.

But the families who “welcomed” them, daily beat them, mortified them, abused them emotionnaly and physically, from 1997 to 2006, though they were still children. They were treated as slaves and never payed.

However, their allegation, although alarming, triggered nothing, because the Metropolitan Police did not care at all about the case, so that it instantly sank into oblivion again, without any investigation.

Four years has been necessary for the women to find the courage to denounce once aigain the abuse they underwent, this time before the High Court of England and Wales. They also considered that the Met did not defend the rights granted by the European Convention for the Protection of Human Rights, and failed in its duty during a long time.

Scotland Yard defended itself by asserting the women refused to collaborate actively for the establishment of an investigation, argument finally dismissed by the High Court.

The verdict was announced and the Met was sentenced to financially award the four victims for ineptitude and “failure to investigate” despite “credible evidences” of breach of freedom. The sum required rises to £5000 each. The families’ sentence has not been revealed.

My opinion : This case will probably permit to identify the clandestine traffic of Nigerian children come to England in order to work and the Met won’t ignore such stories anymore, which could promote some people in the same situation to out of their thraldom.



Les petits esclaves du Grand Londres embarrassent la police


Vendredi 20 mai 2011, la Haute Cour de justice du Royaume-Uni a rendu public son jugement concernant l’affaire de quatre femmes nigérianes traitées comme des esclaves par des familles anglaises. Elles sont restées anonymes pour des raisons légales.

L’affaire a commencé en 2007 quand, après avoir subi neuf ans de servitude les quatre victimes vinrent témoigner devant le Metropolitan Police Service (MPS), plus familièrement appelé « Le Met » force territoriale de police du Grand Londres établie à Scotland Yard.

Elles évoquèrent un passé douloureux : dès l’âge de 11 ans pour la plus jeune d’entre elles, 15 pour la plus âgée, elles furent envoyées d’abord sans soutien au Royaume-Uni pour travailler dans la capitale ou sa banlieue.

Mais elles furent battues, humiliées, abusées physiquement et psychologiquement jour après jour de 1997 à 2006 par leurs « familles d’accueil » qui les traitèrent en esclaves sans les rémunérer.

Cependant, les services du Metropolitan Police prêtèrent à peine attention à leur cas et ne donnèrent pas suite à leur signalement, si bien qu’elles retombèrent immédiatement dans l’oubli.
Il fallut attendre quatre ans encore pour qu’elles trouvent le courage de dénoncer à nouveau les sévices dont elles étaient victimes, cette fois devant la Haute Cour de justice. Elles estiment également que le Met n’a pas défendu les droits que concède à tous la Déclaration européenne des droits de l’homme et a failli à son devoir pendant une longue période.

Scotland Yard s’est défendu en affirmant que les femmes avaient refusé de collaborer activement pour la mise en place d’une enquête, argument finalement rejeté par la Cour Suprême.

Le Met a été condamné à dédommager financièrement les quatre victimes pour incompétence et « absence d'enquête » en dépit de « preuves crédibles ». La somme exigée s’élève à £5000 pour chacune d’entre elles. La peine dont les familles ont écopé n’a quant à elle pas été dévoilée.

Mon opinion : Cette affaire va sûrement permettre d’élucider quelque peu le trafic d’enfants nigérians venus travailler au Royaume-Uni et le Met ne fera je pense plus fi de telles histoires, ce qui pourrait alors encourager certaines personnes dans cette situation à sortir de leur servitude.


Valentine


Sources : (article + video) http://www.bbc.co.uk/news/uk-england-london-13470956

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