February 03, 2021
Another sabotage in Maiduguri
Since 2009, the inhabitants of Maiduguri, the main city in northeastern Nigeria, have been the target of almost daily attacks from Boko-Haram jihadists.
This is the third time in a month that Boko-Haram has attacked the city's power lines. Since January 26, Maiduguri's 3 million inhabitants have been without electricity.
Bukar Musa, a 27-year-old welder, has been unable to work since. “I had to make up my mind to work as a construction worker, but it is not enough to feed my family,” explains the father of three. Like him, many traders are feeling the crisis. For example, Grema Umar, a seller of blocks of ice, whose stock has totally melted since January 26, the day of the power cut.
Hajara Abdulkarim, a mother of five, said: “The main problem is the shortage of water in the city, which makes it expensive.
In fact, the pump needs electricity to operate and this is becoming difficult to manage, especially when we see the evolution of the price of a 25 liter can which now reaches 25 naira (one euro), against only seven previously.
Islamist have been responsibleof more than 36,000 deaths in Nigeria since 2009.
Un sabotage de plus à Maiduguri
Depuis 2009 les habitants de Maiduguri, la principale ville du nord-est du Nigéria, subit les attaques quasi quotidiennes des djihadistes de Boko-Haram.
C’est la troisième fois en un mois que Boko-Haram s’attaque aux lignes à hautes tensions de la ville. Depuis le 26 janvier, les 3 millions d'habitants de Maiduguri sont privés d’électricité.
Bukar Musa, un soudeur âgé de 27 ans, ne peut plus travailler : « J'ai dû me résoudre à travailler comme ouvrier dans la construction, mais ça ne suffit pas à nourrir ma famille » explique ce père de trois enfants. Tout comme lui, beaucoup de commerçants souffrent de la crise, comme Grema Umar, un vendeur de blocs de glace, dont le stock a totalement fondu depuis le 26 janvier, jour de la coupure d’électricité.
Hajara Abdulkarim, une mère de cinq enfants a déclaré "Le problème principal est la pénurie d'eau qui frappe la ville et qui la rend coûteuse".
En effet, la pompe nécessite de l’électricité pour fonctionner et cela commence à devenir un problème difficile à gérer surtout lorsque l’on voit l’évolution effrayante du prix d'un bidon d'eau de 25 litres qui atteint dorénavant 25 nairas (moins d'un euro), contre seulement sept auparavant.
Les islamistes sont responsables de plus de 36.000 morts au Nigéria depuis 2009.
Léo
Sources :
https://www.spa.gov.sa/