April 13, 2016

Minister’s Deadly Car Crash
Nigeria’s minister of State for Labour and Productivity, James Ocholi, died last Sunday in a car crash. He was 55 years old. Mr. Ocholi’s wife and son died with him, as 4 other people that were near the road. The driver is in emergency room, in a critical condition.
Not much is known about the accident, the only supposition is that a tire of the minister’s car blew up, which caused the car to roll over and off the road. But it can also be a criminal case as political corruption is rampant in Nigeria.
James Ocholi was working for justice since 1986. He became a Senior Advocate in 2007. He was governorship aspirant in Kogi State in 2011 and became deputy in 2013. He was appointed as Productivity Minister last year, in 2015.
Nils





Un Ministre tué dans un Accident

Le ministre du travail, James Ocholi, est décédé dimanche dernier dans un accident de voiture à l’âge de 55 ans. Sa femme et son fils sont morts avec lui, ainsi que 4 autres personnes qui se trouvaient près de la route. Le conducteur est hospitalisé dans un état très grave.
Il n’y a pas beaucoup d'informations sur l'accident, la seule hypothèse étant qu’un pneu aurait éclaté, ce qui aurait fait faire plusieurs tonneaux à la voiture du ministre. Mais il se peut aussi que ce soit un acte criminel : la corruption politique est très présente au Nigeria.            James Ocholi travaillait dans le milieu judiciaire depuis 1986. Il avait été distingué du titre de Senior Advocate (juriste éminent) en 2007 et s’était présenté au poste de gouverneur de l'Etat de Kogi en 2011. Il était devenu député en 2013 et avait été nommé ministre du travail l'an dernier, en 2015.

April 03, 2016

Why prefer silence?

The NGO Human Rights Watch (HRW) denounced the silence of the Nigerian authorities as regards the largest abduction of Boko Haram in Nigeria, which took place a year ago in the city of Damasak, in the extreme north.
Although at the time media reported the abduction of hundreds of children in the region, the figures have not been confirmed. Yet some journalists and cameramen took pictures of the city at the time of the arrival of troops from Chad and Niger. Then Local newspapers  indicated that the authorities had denied the information.
It happened a few months after the kidnapping of schoolgirls in Chibok, which mobilized all activists of the country. Moreover, in this region of the extreme north of Nigeria, people often displaced and extremely poor are scarcely heard and a few months before the presidential election, the political climate made it difficult to cover such an event.
Approached by the families of missing persons in IDP camps HRW has sent request to the Nigerian Government to acknowledge numerous cases of disappearances. The most important is to recognize what happened and the families’ grief.
According to an AFP count, more than 1 650 people have been killed by Boko Haram since the inauguration of President Buhari in May 2015, hundreds of others have been removed.

Un silence coupable

 L'ONG Human Rights Watch (HRW) dénonce le silence des autorités nigérianes autour du plus grand rapt de Boko Haram au Nigeria, qui a eu lieu il y a un an dans la ville de Damasak, à l'extrême-nord du pays.
Si certains médias ont fait état à l’époque de l’enlèvement d’une centaine d’enfants dans la région, les chiffres n’ont jamais été confirmés. Pourtant, certains journalistes et cameramen ont pris des images de la ville au moment de l’arrivée des troupes venant du Tchad et du Niger. Des journaux locaux indiquaient alors que les autorités avaient démenti les informations.
 L’événement s’est produit quelques mois seulement après l’envement des lycéennes de Chibok, qui mobilisaient tous les medias.
Dans cette région de l’extrême-nord du Nigeria, les populations, souvent déplacées et extrêmement pauvres, n’ont pas les moyens de se faire entendre et quelques mois avant l’élection présidentielle, le climat politique tendu rendait difficile la couverture d’un tel événement.
 Contactée par les familles des disparus dans les camps de déplacés, l’organisation  HRW demande aujourd’hui au gouvernement nigérian de prendre en compte les nombreuses disparitions dans le pays. Le plus important est de reconnaître ce qui s’est passé pour soulager la douleur des familles.
Selon un décompte de l’AFP, plus de 1 650 personnes ont été tuées par Boko Haram depuis l’entrée en fonction du président Buhari en mai 2015, des centaines d’autres ont été enlevées.

Romain