It is estimated that thousands of people are detained in hospitals because they cannot not pay their bills.
It has become an increasingly common issue. Very few health services are free and only 5% of Nigerians are covered by health insurance.
In March 2016, a young woman delivered by caesarean section in a private hospital in southeastern Nigeria. But when the hospital discovered she did not have the money to pay for her care, she and her son could not leave. They stayed there for 16 months - until the police arrived and released them.
In some cases, when the family does not intervene to pay the bill, it is an NGO, the church or the local mosque that collect the funds due to release the patients held in hospitals. Some politicians sometimes try to take advantage of the situation to attract public attention in the run-up to elections like the wife of the Governor of Abia State who paid the bills of eight patients in 2016.
In 2001, African countries pledged to spend at least 15% of their budget on health care. But today, only six of them (Botswana, Burkina Faso, Malawi, Niger, Rwanda and Zambia) have achieved this goal, according to the UN Africa Renewal website.
22 November 2018
Sara
Prisonniers des hôpitaux
Des milliers de personnes seraient retenues contre leur gré dans des hôpitaux parce qu'elles ne peuvent pas payer leurs factures.
C'est devenu un cas presque banal. Très peu de services de santé sont gratuits et seulement 5% des Nigérians sont couverts par une assurance maladie.
En mars 2016, une jeune femme a accouché par césarienne, dans un hôpital privé du sud-est du Nigéria. Mais quand l’hôpital a découvert qu’elle n’avait pas l’argent nécessaire pour payer ses soins, elle et son fils n’ont pas pu partir. Ils sont restés là-bas pendant 16 mois - jusqu'à ce que la police les libère.
Dans certains cas, quand la famille n’intervient pas pour payer la note, c’est une ONG, l’église ou la mosquée locale qui rassemblent les fonds dus pour libérer les patients retenus dans les hôpitaux. Certains responsables politiques tentent parfois de tirer profit de la situation pour faire parler d’eux à l’approche des élections comme l'épouse du gouverneur de l'Etat d'Abia du Nigéria qui, en 2016, a payé les factures de huit patients.
En 2001, les pays africains se sont engagés à consacrer au moins 15% de leur budget aux soins de santé. Mais aujourd’hui, six d’entre eux seulement (Botswana, Burkina Faso, Malawi, Niger, Rwanda et Zambie) ont atteint cet objectif d'après le site de l'ONU Afrique Renouveau.
21 novembre 2018
Sara
Sources :