One year ago to the day, nearly 300 schoolgirls were abducted by Boko Haram: more than 200 are still missing.
It happened on the night of April 14-15 in the town of Chibok, in northeastern Nigeria. The militants of the group attacked the school with trucks and buses. They kidnapped the girls after fighting the security guards.
About 50 girls have managed to escape since this date. The others may have been married, raped, brutalized and forced to convert to Islam.
On Twitter, the hashtag #BringBackOurGirls spread around the world in order to support the girls and their families and even celebrities like First Lady Michelle Obama joined the movement.
Oby Ezekwesili was one of those who set up this campaign. When asked if her pressure group made progress she said: “As long as one person is still holding out a candle for the kidnapped, we haven’t failed”.
Nigeria’s future president Mr. Buhari, who defeated Mr. Jonathan last month, clearly pulled away from the approach of the incumbent president. “As much as I wish to, I cannot promise that we can find them: to do so would be to offer unfounded hope,” he said. He pledged to rout Boko Haram, but he’s circumspect about the rescue of the girls. He added his approach to the crisis “must begin with honesty as to whether the Chibok girls can be rescued.”
On the opposite, Mr. Jonathan repeatedly declared over the last year that the girls would soon be rescued.
On Tuesday, Malala Yousafzay, a Pakistani teenager and Nobel laureate, wrote an open letter to the missing schoolgirls. "Please know this: we will never forget you. We will always stand with you. ", she said. In this letter, she also wrote that the authorities had not done enough. “We will not rest until you have been reunited with your families”, she ended.
Wide angle:
Earlier this week, Amnesty International said in a report that Boko Haram has kidnapped at least 2,000 Nigerian women and girls since the start of 2014. This anniversary reminds us the constant presence of Boko Haram. But its “celebration” also shows the solidarity all across the world and it can give hope to the Nigeria. Now, I guess people are waiting for Mr. Buhari who could fix – at least try to – the situation and change things.
Un triste anniversaire
Il y a un an jour pour jour, près de 300 lycéennes ont été enlevées par Boko Haram : plus de 200 sont toujours introuvables.
Dans la nuit du 14 au 15 avril, dans la ville de Chibok, dans le nord est du Nigeria, les militants du groupe arrivés à bord de cars et des camions ont attaqué l’école et enlevé les lycéennes, après avoir neutralisé les gardes.
Depuis, environ 50 jeunes filles sont parvenues à s’échapper. Les autres ont probablement été mariées, violées, maltraitées et converties de force à l’islam.
Sur Twitter, le hashtag #BringBackOurGirls s’est propagé jusqu’à faire le tour du monde, afin de soutenir ces filles et leurs familles. Des célébrités comme Michelle Obama ont même rejoint le mouvement.
Oby Ezekwesili est l’une de ceux qui ont lancé cette campagne. Lorsqu’on lui demande si son groupe de pression a atteint ses objectifs, elle répond que tant que quelqu’un militerapour les disparues, ils n’auront pas échoué.
Le futur président du Nigéria, Mr. Buhari, qui a défait le président Mr. Jonathan le mois dernier, a clairement pris ses distances par rapport aux déclarations de son prédecesseur. «Pour autant que je le souhaite, je ne peux promettre que nous les retrouverons: ce serait donner des espoirs infondés », a -t-il déclaré. Il s’est engagé à vaincre Boko Haram, mais il est circonspect sur la question. « Mon approche de la crise doit commencer avec de l’honnêteté quant au sauvetage des filles de Chibok », ajoute-t-il.
À l’opposé, l’an dernier Mr. Jonathan déclarait a plusieurs reprises que les jeunes filles seraient bientôt délivrées.
Ce mardi, Malala Yousafzay, l’adolescente pakistanaise lauréate du prix Nobel, a publié une lettre ouverte pour les lycéennes disparues. « S’il vous plaît, sachez cela : nous ne vous oublierons jamais. Nous serons toujours à vos côtés », écrit-elle. Dans sa lettre, elle explique aussi que les autorités n’ont pas assez agi. « Nous n’aurons pas de repos tant que vous ne sera pas avec vos familles », conclut-elle.
Vue d’ensemble :
En début de semaine, Amnesty International a révélé dans un rapport qu’au moins 2.000 femmes et jeunes filles nigérianes avait été kidnappées depuis début 2014. Cet anniversaire nous rappelle la présence constante de Boko Haram au Nigéria. Mais cet anniversaire montre aussi une solidarité qui fait le tour du monde et cela peut donner de l’espoir au Nigéria. Désormais, je pense que les gens attendent de Mr. Buhari qu’il essaie au moins de changer la donne.
Maurine
April 15, 2015
April 15, 2015
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