December 01, 2014

Mosque targeted in Kano

Last Friday, a terrorist attack killed more than 100 people and injured more than 150 at the central mosque in Kano, northern Nigeria.


November 28, during Friday Prayer, militants struck the central mosque of Kano, Nigeria’s second largest city.
Multiple blasts tore through Kano killed dozens and wounded many others. The places of the explosions differ according to sources. For example, according to the NY times, one of the blasts was at a roadside and two others came from an open space inside the mosque whereas according to the independent, one bomb exploded inside the mosque, and two others detonated at the gates of an adjoining palace.
And after the explosions, the attackers also shot at people who fled.

“It was terrible. […] the majority of the dead bodies are kids and their parents.” said Ahmed Mohammed Soron Dinki, a witness.
Will Ross, the BBC correspondent in Nigeria, describes the scene as a “scene of absolute devastation inside the oldest mosque in Kano”.

No one has claimed the responsibility of the attack, but it has been attributed to Boko Haram, notably because the emir of Kano, Alhaji Muhammad Sanusi II, had recently called on Nigerians to defend themselves from the group. This is kind of symbolic attack given that Kano's Central Mosque is where the emir of Kano, an influential Muslim leader, usually holds prayers. In addition, officials said it bore the hallmarks of Boko Haram militant group.

Even if Nigeria has been facing the threat of terrorists for several years, this year the violence has enormously increased, especially in the north of Nigeria. For instance, this week, two suicide bombers blew themselves up at a market in Maidugri (cf. Line’s last article) and two weeks earlier another terrorist attack killed dozens in a school (see Terrorist blasts against secular education).
Angry protesters on the streets of Kano accused the police of negligence such as after the attack on the Potiskum school, and as Will Ross said “out on the streets there is still tension.”

The president of Nigeria has vowed to leave no stone unturned in tracking down the perpetrators of this gun and bomb attack.

Pope Francis has condemned the attack today, describing it as “an extremely serious sin against God”.


Une mosquée prise pour cible à Kano


Vendredi dernier plus de 100 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées lors d’une attaque terroriste sur la grande mosquée de Kano dans le nord du Nigeria.


Le 28 novembre, pendant les prières du vendredi, des militants ont frappé la plus grande mosquée de la ville de Kano, deuxième plus grande ville du pays.

Plusieurs explosions se sont produites, tuant des dizaines de personnes et en blessant beaucoup d’autres. Les endroits où ont explosé les bombes diffèrent selon les sources.
Par exemple, le NY Times affirme que l’une d’elle s’est produite sur le bord de la route et que les deux autres ont eu lieu à l’intérieur même de la mosquée tandis que la BBC prétend qu’une seule bombe a explosé à l’intérieur de la mosquée et que les deux autres ont explosé aux portes d’un palais attenant à la mosquée.
Les assaillants ont également ouvert le feu sur ceux qui tentaient de fuir les lieux après les explosions.

“C’était terrible. [...] la majorité des cadavres étaient des enfants et leurs parents” raconte Ahmed Mohammed Soron Dinki, l’un des témoins.
Will Ross, le correspondent de la BBC sur place décrit la scène comme une “scène de dévastation absolue à l’intérieur de la plus ancienne mosquée de Kano”.

Personne n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque, mais elle a été attribuée à Boko Haram, notamment parce que l’émir de Kano, Alhaji Muhammad Sanusi II, a récemment appelé la population à se défendre contre le groupe terroriste. Cette attaque peut donc être considérée comme une réponse à l’émir, la grande mosquée de Kano étant un lieu où il avait l’habitude de mener les prières. De plus, les autorités ont annoncé que l’attentat portait les marques du groupe.

Même si le Nigeria fait face à la menace terroriste depuis plusieurs années, cette année, la violence a augmenté de manière considérable, particulièrement dans le nord du Nigeria. Ainsi cette semaine deux kamikazes se sont fait exploser au marché de Maidugri (cf. dernier article de Line) alors que deux semaines plus tôt, une autre attaque dans une école tuait des dizaines de personnes (cf. Terrorist blasts against secular education).
Comme après l’attentat sur l’école dans la ville de Potiskum, les habitants, en colère, ont accusé la police de négligence et le climat serait toujours tendu dans les rues. 
Le président Goodluck Jonathan a fait le serment qu’il mettrait tout en œuvre pour retrouver les personnes coupables de cet attentat.

Le pape François a aujourd’hui condamné cet attentat, le décrivant comme "un péché extrêmement grave contre Dieu".

Maurine



Sources

English:

. http://www.nytimes.com/2014/11/29/world/africa/deadly-mosque-attack-intensifies-violence-gripping-northern-nigeria.html?_r=0

. http://www.bbc.com/news/world-africa-30256157

. http://www.independent.co.uk/news/world/africa/scores-killed-and-over-100-injured-in-suspected-boko-haram-attack-on-nigerias-grand-mosque-9892476.html

Français:
. http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/boko-haram/nigeria-au-moins-120-morts-et-270-blesses-dans-un-double-attentat-suicide-dans-une-mosquee_757197.html