Last Friday, a terrorist attack
killed more than 100 people and injured more than 150 at the central mosque in Kano , northern Nigeria .
November 28, during Friday Prayer, militants struck
the central mosque of Kano ,
Nigeria ’s
second largest city.
Multiple blasts tore through Kano killed dozens and wounded many others.
The places of the explosions differ according to sources. For example,
according to the NY times, one of the blasts was at a roadside and two others
came from an open space inside the mosque whereas according to the independent,
one bomb exploded inside the mosque, and two others detonated at the gates of
an adjoining palace.
And after the explosions, the attackers also shot at
people who fled.
“It was terrible. […] the majority of the dead bodies
are kids and their parents.” said Ahmed Mohammed Soron Dinki, a witness.
Will Ross, the BBC correspondent in Nigeria , describes the scene as a “scene of
absolute devastation inside the oldest mosque in Kano ”.
No one has claimed the responsibility of the attack,
but it has been attributed to Boko Haram, notably because the emir of Kano , Alhaji Muhammad
Sanusi II, had recently called on Nigerians to defend themselves from the group.
This is kind of symbolic attack given that Kano 's
Central Mosque is where the emir of Kano ,
an influential Muslim leader, usually holds prayers. In addition, officials
said it bore the hallmarks of Boko Haram militant group.
Even
if Nigeria has been facing
the threat of terrorists for several years, this year the violence has
enormously increased, especially in the north of Nigeria . For instance, this week,
two suicide bombers
blew themselves up at a market in Maidugri (cf. Line’s last article) and two
weeks earlier another terrorist attack killed dozens in a school (see Terrorist blasts
against secular education).
Angry protesters on the streets of Kano
accused the police of negligence such as after the attack on the Potiskum school, and as Will Ross said “out on the
streets there is still tension.”
The president of Nigeria has vowed to leave no stone
unturned in tracking down the perpetrators of this gun and bomb attack.
Pope Francis has condemned the attack
today, describing it as “an extremely serious sin against God”.
Une mosquée prise pour cible à Kano
Vendredi dernier plus de 100 personnes sont mortes et plus de 150 ont été blessées lors d’une attaque terroriste sur la grande mosquée de Kano dans le nord du Nigeria.
Le 28
novembre, pendant les prières du vendredi, des militants ont frappé la plus
grande mosquée de la ville de Kano, deuxième plus grande ville du pays.
Plusieurs
explosions se sont produites, tuant des dizaines de personnes et en blessant
beaucoup d’autres. Les endroits où ont explosé les bombes diffèrent selon les
sources.
Par
exemple, le NY Times affirme que l’une d’elle s’est produite sur le bord de la
route et que les deux autres ont eu lieu à l’intérieur même de la mosquée
tandis que la BBC prétend qu’une seule bombe a explosé à l’intérieur de la
mosquée et que les deux autres ont explosé aux portes d’un palais attenant à la
mosquée.
Les assaillants ont également ouvert le feu sur
ceux qui tentaient de fuir les lieux après les explosions.
“C’était
terrible. [...] la majorité des cadavres étaient des enfants et leurs parents”
raconte Ahmed Mohammed Soron Dinki, l’un des témoins.
Will
Ross, le correspondent de la BBC sur place décrit la scène comme une “scène de
dévastation absolue à l’intérieur de la plus ancienne mosquée de Kano”.
Personne
n’a revendiqué la responsabilité de l’attaque, mais elle a été attribuée à Boko
Haram, notamment parce que l’émir de Kano, Alhaji Muhammad Sanusi II, a
récemment appelé la population à se défendre contre le groupe terroriste. Cette
attaque peut donc être considérée comme une réponse à l’émir, la grande mosquée
de Kano étant un lieu où il avait l’habitude de mener les prières. De plus, les
autorités ont annoncé que l’attentat portait les marques du groupe.
Même si le Nigeria fait face à la
menace terroriste depuis plusieurs années, cette année, la violence a augmenté
de manière considérable, particulièrement dans le nord du Nigeria. Ainsi cette
semaine deux kamikazes se sont fait exploser au marché de Maidugri (cf.
dernier article de Line) alors
que deux semaines plus tôt, une autre attaque dans une école tuait des dizaines
de personnes (cf. Terrorist blasts against secular education).
Comme
après l’attentat sur l’école dans la ville de Potiskum, les habitants, en
colère, ont accusé la police de négligence et le climat serait toujours tendu
dans les rues.
Le
président Goodluck Jonathan a fait le serment qu’il mettrait tout en œuvre pour
retrouver les personnes coupables de cet attentat.
Le pape
François a aujourd’hui condamné cet attentat, le décrivant comme "un péché
extrêmement grave contre Dieu".
Maurine
Sources
English:
. http://www.nytimes.com/2014/11/29/world/africa/deadly-mosque-attack-intensifies-violence-gripping-northern-nigeria.html?_r=0
. http://www.bbc.com/news/world-africa-30256157
. http://www.independent.co.uk/news/world/africa/scores-killed-and-over-100-injured-in-suspected-boko-haram-attack-on-nigerias-grand-mosque-9892476.html
Français:
. http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/boko-haram/nigeria-au-moins-120-morts-et-270-blesses-dans-un-double-attentat-suicide-dans-une-mosquee_757197.html