January 26, 2014

Father George is free
Father George had decided to leave France two years ago to live in Cameroon near the Nigerian border. He worked there to help Christian refugees from Nigeria.
He lived in a very dangerous place where Islamic terrorist actions are common.  But despite the fact that he had been warned about the unstable political situation in Nigeria he chose to stay there.
The French priest, aged 42, was kidnapped during the night of November 13, 2013. Apparently the abductors were members of Boko Haram, an Islamic sect present in Nigeria. The same sect had already abducted another French family in the same area, so it was very risky. During the kidnapping of the French family Father George was already there and was the messenger between France and the Islamists; he also proposed that he be exchanged for the kidnapped children.
Islamists abducted father George in Cameroon, where he lived and then took him away to Nigeria.
After 45 years of detention, Father George was freed and he came back to France on January 1, 2014. Officiolly no ransom was paid to the Islamists. When he got off the plane he said that he was very lucky to be safe and sound. He also thanked all the people who supported him during his detention.
Opinion: it seems that terrorist actions that once took place in the middle-east have moved to central Africa. 
La libération du père George
Le père George avait décidé de quitter la France il y a 2 ans, pour vivre au Cameroun près de la frontière nigériane. Il  travaillait  là-bas pour aider les réfugiés chrétiens qui fuyaient le Nigéria.
La situation politique au Nigéria est instable et il vivait dans un environnement dangereux où les actions terroristes sont monnaie courrante. Il en avait été informé, mais avait choisi de rester là-bas.
Le père français, âgé de 42 ans, avait été kidnappé au Cameroun pendant la nuit du 13 novembre 2013. Les  ravisseurs étaient apparemment membres de Boko Haram, une secte islamique présente au Nigéria. Cette même secte avait déjà enlevé une autre famille française dans la même zone alors que le père George était déjà sur place et il avait servi d'intermédiaire entre la France et les islamistes, il avait aussi proposé d'être échangé contre les enfants.
Après 45 jours de détention au Nigeria, le père George a été délivré et il est rentré en France le 1er janvier 2014.  Aucune rançon n'a officiellement été versée aux islamistes.
Quand il est descendu de l'avion, il a déclaré avoir eu de la chance d'être sain et sauf et a aussi remercié tous les gens qui l'avaient soutenu pendant sa détention.
Opinion : alors que les actes terroristes se déroulaient surtout au Moyen-Orient par le passé, on se rend compte que maintenant il s'est installé en Afrique centrale.
Ségolène

January 14, 2014

Sad day for Nigerian gays

     For a few days, the Same-Sex Marriage Prohibition Act has become effective in Nigeria. From now on, gay marriage will be punished by 14 years in jail. Moreover, claiming one’s homosexuality in public, getting into a gay club or even owning one is now a crime and is liable of 10 years in jail.
     The law was adopted by the Senate in 2011, passed the lower house last May, was signed by President Goodluck Jonathan January 7, 2014, and made public Monday.
Nigeria is now one of the 38 countries that consider homosexuality as a crime, which means 70% of the continent.
Other legislations are way more drastic. In Uganda, gay acts are punishable by life in prison, while the first version of this text considered a death sentence.
     Reactions have been strong about that law :Nigerians mostly support it, but this is not what everybody thinks. Navi Pillay, the UN Human Rights chief said : "Rarely have I seen a piece of legislation that in so few paragraphs directly violates so many basic, universal human rights".

Opinion :

     I think it's really sad that Nigeria made this choice. It's a country with a rising economy and with bright prospects of development. Voting this sort of law is a throwback to the past and is grounded on outdated ideas. To incarcerate anyone who comes out or even anyone who supports homosexuality is both violent and backward. 
    


Le Nigéria fait le choix de la pénalisation de l'homosexualité

     Une loi réprimant l'homosexualité a été promulguée lundi au Nigéria. À partir de maintenant, quiconque se marie avec quelqu'un du même sexe encourt une peine de 14 ans de prison. De plus, affirmer son homosexualité en public, entrer dans un club gay ou même en gérer un est à présent un crime au Nigéria passible de 10 ans d'emprisonnement.
     La loi a été approuvée par le Sénat en 2011, adoptée par le Parlement en mai dernier, signée par le président Jonathan Goodluck le 7 janvier 2014 et est entrée en vigueur lundi.
Le Nigéria fait donc partie des 38 pays africains à avoir criminalisé l'homosexualité, ce qui représente 70% du continent. Malgré tout, d'autres législations sont bien plus radicales. En Ouganda, les homosexuels et militants homosexuels ayant déjà été rappelés à l'ordre s'exposent à la prison à vie. La première version du texte ougandais prévoyait d'ailleurs la peine de mort.
     Les réactions sont vives depuis quelques jours concernant cette loi: si la population nigériane y est dans l'ensemble favorable, ce n'est pas le cas de tout le monde. Selon Peter Tatchell, un militant gay britannique "C'est un jour tragique pour les Droits de l'Homme au Nigéria".

Opinion :

     Je trouve vraiment dommage que le Nigéria fasse un tel choix. C'est un pays en plein essor économique, qui laisse beaucoup d'espoirs quant à son développement. Voter ce type de lois c'est faire un retour dans le passé, c'est se retrancher dans de très vieilles idées. En arriver à emprisonner quiconque assume son homosexualité ou même se manifeste en sa faveur est à la fois violent et rétrograde.

                                  
                               Joséphine



Sources :